Spectacle de chants patriotiques à Alger en célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution
ALGER – Une méga-polyphonie dédiée au chant patriotique et à la chanson algérienne a été animée, samedi soir à Alger, par une chorale de 400 voix, en célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954.
Organisé à la Grande Poste par la Direction de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (DJSL) de la wilaya d’Alger, le spectacle a drainé un public nombreux, venu célébrer dans la communion le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération du 1er Novembre 1954, étape phare de l’histoire de l’Algérie.
Accompagnés sur scène par un orchestre dirigé par Mohamed Mehanak, les choristes issus de différentes établissements dédiés à la jeunesse de la capitale ont interprété un florilège de pièces du riche patrimoine algérien.
Pour sa première prestation sur scène, la chorale a revisité des chants patriotiques tels que « Min ajlika aichna ya watani », du poète Omar El Bernaoui, « Ya Novembre » du poète Moufdi Zakaria, ou encore des pièces du chaâbi notamment « El Hamdou li Allah ma b’kach istiâmar fi bladna », titre du maitre de la chanson chaabie, Hadj M’hamed El Anka », repris en chœurs par le public.
« C’est un évènement réussi pour cette chorale qui regroupe 400 choristes, issus d’une vingtaine de maisons de jeunes de la capitale », s’est félicité un responsable de la DJLS.
Parallèlement à la musique, l’évènement célébrant le 70e anniversaire de la Révolution a été marqué par un défilé de femmes, vêtues en haïk- vêtement traditionnel et symbole de la résistance de la femme algérienne contre le colonialisme français.
Par ailleurs, la manifestation a été marquée par la remise des prix du concours national de graffiti et de peinture à l’huile, ouvert le 30 octobre dernier, en présence de responsables de la wilaya d’Alger.
Organisé sous le slogan « Novembre à travers les yeux des jeunes », ce concours a vu la participation d’artistes de graffiti issus des établissements de jeunesse et d’associations, ainsi que des étudiants des écoles des beaux-arts au niveau national, et des amateurs.
