APN: PLF 2025, plateforme idoine pour concrétiser le programme présidentiel
ALGER- Les présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN) ont affirmé, mercredi, que le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025 constituait une plateforme idoine pour concrétiser le programme du président de la République, appelant à poursuivre les efforts consentis pour encourager l’investissement national et accélérer la transformation numérique, tout en améliorant les conditions de vie du citoyen.
Lors d’une plénière présidée par Brahim Boughali, président de l’Assemblée, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, les présidents des groupes parlementaires ont souligné que le budget et les dispositions contenus dans le projet de loi étaient en harmonie avec les objectifs fixés dans le nouveau programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à asseoir les bases d’une économie forte, tout en renforçant les acquis sociaux.
A cet égard, le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Nacer Bettiche, a estimé que ce projet de loi s’inscrivait dans la continuité du programme initié en 2020, lequel « a permis, en un court laps de temps, d’obtenir des résultats très encourageants, attestés par les plus grandes institutions financières internationales qui classent désormais l’Algérie parmi les pays à revenu intermédiaire supérieur ».
Il a affirmé dans ce contexte que « le caractère social de l’Etat hérité de la Déclaration du 1er novembre 1954, demeure un acquis immuable, car il renforce l’intérêt de l’Etat pour la prise en charge des catégories vulnérables et à faible revenu ».
Il a appelé à revoir le mode de fonctionnement des systèmes de soutien social au profit des véritables bénéficiaires.
Il a, par ailleurs, appelé à lever le gel sur un nombre de projets, à promouvoir l’investissement hors hydrocarbures et à multiplier les efforts pour la généralisation de la numérisation, notamment dans les secteurs vitaux.
Pour sa part, le député Wahid Al Sid Chikh a souligné, dans son intervention au nom du président du groupe parlementaire des Indépendants, que le projet de loi de finances 2025 avait consacré les notions à se remémorer dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire de la Glorieuse Révolution de Novembre, qui représente « une étape importante dans l’histoire de l’Algérie afin de mettre en valeur les sacrifices de nos aïeux ».
Evoquant l’importance des démarches consacrées par ce projet de loi, il a insisté sur la nécessité de les soutenir par d’autres mesures pour améliorer le cadre de vie, notamment dans le domaine environnemental, à travers la diversification des sources d’énergie utilisées et la régulation du marché.
Il a, en outre, appelé à renforcer les investissements dans des secteurs pouvant réaliser une valeur ajoutée, à l’image de l’industrie pétrochimique, tout en encourageant la recherche scientifique pour développer différents secteurs.
Le président du groupe parlementaire du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Ahmed Sadouk, a salué, pour sa part, l’attachement de l’Etat, à travers le projet de loi de finances 2025, à réaliser la sécurité alimentaire et hydrique, à préserver son caractère social, par le maintien de la subvention des prix des produits de base, la non-imposition de nouvelles taxes et la protection des catégories vulnérables de la société.
Il a, toutefois, estimé que les objectifs tracés pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens exigent d’intensifier les efforts à plus d’un plan, notamment en matière de logements, de numérisation et d’opportunités d’emploi, en drainant davantage d’investissements.
De son côté, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) M’hamed Touil, s’est dit satisfait des résultats économiques réalisés par l’Algérie, grâce à la politique adoptée visant à diversifier l’économie hors hydrocarbures et à promouvoir l’investissement, affirmant que le projet de loi de finances 2025 « constitue le cadre financier pour l’exécution des engagements du président de la République », pour la création de 450 000 emplois et la construction de 2 millions de logements ».
Après avoir salué les différents mécanismes de soutien visant à réduire la facture des importations, M. Touil a appelé à la nécessité de les renforcer par un fichier national de soutien, d’accélérer le processus de numérisation, de parachever les grands projets structurants et de poursuivre la réforme bancaire en vue de réaliser les objectifs tracés.
Pour sa part, le député Fateh Brikat a indiqué, dans son intervention au nom du président du groupe parlementaire du Front El Moustakbal, que le projet de loi « constitue un point de transition décisif dans le processus de développement économique, à travers la mise en place de bases solides pour réaliser la diversification escomptée, à même d’ouvrir la voie au véritable investissement dans des secteurs prometteurs ».
Après avoir rappelé l’importance de la décision du président de la République portant création de l’Agence nationale des grands équilibres du budget de l’Etat, de la prospective et de la planification, en vue de suivre, avec minutie, tous les sous-budgets et budgets sectoriels dans le cadre de la consécration de la transparence, le député a appelé à faire preuve de rigueur dans l’exécution du budget, en évitant la réévaluation, insistant sur l’impératif respect des délais de réalisation des infrastructures dans les différents secteurs.
Le président du groupe parlementaire du Mouvement El-Bina, Adel Nessakh a, quant à lui, passé en revue les principales dispositions contenues dans le PLF 2025 pour la protection du pouvoir d’achat des citoyens, ainsi qu’un ensemble d’exonérations fiscales visant à encourager l’investissement et son accompagnement, appelant à la nécessité de renforcer le processus de numérisation dans les différents secteurs des douanes, des finances et des domaines de l’Etat pour une plus grande transparence.
M. Nessakh a mis en avant le caractère social immuable de l’Etat, qui se cristallise à travers les différentes politiques de soutien adoptées, appelant au renforcement des mécanismes de contrôle afin de mieux orienter le soutien aux véritables bénéficiaires parmi les couches vulnérables, avec la proposition de l’octroyer directement à ces catégories.
Il a appelé à la révision par l’Algérie de l’accord d’association avec l’UE, dans le cadre des efforts soutenus pour diversifier ses partenaires, en phase avec sa vision d’avenir.