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​Ghaza: Borrell se dit « frustré » par la poursuite de l’agression sioniste 

BRUXELLES – Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a exprimé lundi sa « frustration » à la suite de la poursuite de l’agression génocidaire sioniste lancée il y a plus d’un an contre la bande de Ghaza.

« Il n’y a plus de mots. J’ai épuisé tous les mots pour expliquer ce qui est en train de se passer au Moyen-Orient », a dit le chef de la diplomatie européenne à Bruxelles.

« Il y a à peu près 44.000 morts à Ghaza et 70% de ces personnes tuées sont des femmes et des enfants », a souligné M. Borrell avant de présider ce qui devrait être sa dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

« Quand on regarde leur âge, il s’agit le plus souvent d’enfants de moins de neuf ans », a-t-il encore déploré à quelques jours de la fin de son mandat.

Samedi dernier, M. Borrell avait écrit dans un message sur les réseaux sociaux: « Après un an d’appels ignorés par les autorités (sionistes) concernant le respect du droit international dans la guerre de Ghaza, nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était ».

Et d’ajouter : « C’est pourquoi, j’ai proposé aux Etats membres de l’UE d’interdire les importations en provenance des colonies illégales et de suspendre le dialogue politique », avec l’entité sioniste. M. Borrell devait d’ailleurs formellement proposer ce lundi aux pays de l’UE de suspendre le dialogue politique avec l’entité sioniste.

Il avait aussi déclaré la semaine passée que les habitants de Ghaza « manquent de tout » et que, dans de nombreuses parties de l’enclave, « il n’y a presque rien qui puisse soutenir une vie humaine organisée ».

L’entité sioniste poursuit sans répit son agression génocidaire lancée le 7 octobre 2023 contre Ghaza faisant au moins 43.922 martyrs et 103.998 blessés, en majorité des femmes et des enfants.

Cette guerre dévastatrice a déclenché une catastrophe humanitaire à Ghaza, et entraîné des poursuites à l’encontre de l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « crime de génocide ».

        

 

 

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