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Le rôle de l’université dans l’accompagnement des micro-entreprises et des start-up souligné à Ghardaïa

GHARDAIA – Le rôle de l’université dans le développement économique à travers l’accompagnement des micro-entreprises et des start-up a été souligné, mercredi à Ghardaia, par les participants à une rencontre académique, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’entrepreneuriat.

Intervenant à cette occasion, le directeur de l’Incubateur universitaire, Noureddine Taleb Ahmed, a affirmé que les micro-entreprises et les start-up sont des leviers contribuant aussi bien à l’impulsion du développement économique et industriel, qu’à la création d’emplois.

L’incubateur permet de réunir les conditions d’un environnement scientifique et pratique aux étudiants désirant monter leurs propres startups et promouvoir l’innovation, et ce, via des solutions efficientes à même de garantir les moyens de donner forme à de nouveaux projets et à de petites entités économiques, ainsi que de contribuer à la dynamique économique locale et nationale et à la réalisation du développement durable.

Pour sa part, le directeur du Centre de développement de l’entrepreneuriat, Abdelhamid Merakchi, a indiqué, dans une communication intitulée  »Les microentreprises et leur impact sur le développement économique à travers l’entrepreneuriat », que les micro-entreprises ont largement contribué à l’amélioration du produit intérieur, la diversification des revenus économiques nationaux, ainsi que le renforcement de l’esprit entrepreneurial chez les jeunes, en les aidant à s’insérer dans le marché de l’emploi et des affaires.

« L’étudiant est appelé à devenir un gestionnaire d’entreprise privé, appelé à s’impliquer dans la sphère productive et à répondre aux besoins socioéconomiques », a ajouté le responsable.

Selon l’intervenant, l’université de Ghardaïa s’emploie, en coordination avec les différents acteurs économiques, à mettre en œuvre la décision ministérielle 75/12 visant à développer les recherches et les thèses en startups et en projets innovants.

Pour ce faire, des rencontres académiques et des sessions de formation ont été initiées pour la vulgarisation des avantages contenus dans cette décision ministérielle, conférant à l’institution universitaire un rôle clé dans la dynamique économique et la promotion de la production locale et nationale.

Cette rencontre a été mise à profit par les étudiants pour s’enquérir, à travers un atelier de formation encadré par l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), aux modalités de montage des startups, l’orientation et le financement des projets innovants à concrétiser.

Le recteur de l’université de Ghardaïa, Lyes Bensaci, a affirmé que l’incubateur universitaire s’est attelé ces dernières années à l’accompagnement de plusieurs projets innovants, relevant, dans le même contexte, que 86 thèses universitaires ont été soutenues en vertu de la décision 75/12, dont certains projets économiques ont vu le jour, en plus d’une douzaine de projets ayant obtenu le label de startup et une douzaine d’étudiants attendent l’obtention de leur brevet d’invention.

Initiée en coordination avec l’ANADE et l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), la rencontre académique, qu’a abritée la Faculté des sciences économiques Pôle-1, s’est déroulée en présence d’étudiants et d’hommes d’affaires, selon les organisateurs.

   

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