Ali Aoun insiste sur la réception « au 1er trimestre 2024 » de l’usine Koutama-Agrifood de production d’huile végétale

Dans une déclaration à la presse en marge de l’inspection de ce projet, le ministre, qui effectuait une visite de travail dans la wilaya de Jijel, a souligné « l’importance de la réception de ce projet dans les plus brefs délais possibles, en raison de son importance pour l’économie nationale ».

M.Aoun a ajouté que la réception de l’usine et son entrée en production « favoriseront la disponibilité d’huile de table et réduiront la facture d’importation, préservant ainsi des devises fortes à utiliser pour d’autres projets importants ».

Le ministre a également souligné, dans le même contexte, que l’entrée en production de l’usine Koutama-Agrifood permettra à l’Algérie de « passer du stade de l’importation à celui de l’exportation », d’autant, a-t-il ajouté, que le marché mondial se caractérise à l’heure actuelle par « la rareté de cette matière vitale, ce qui impacte directement son prix ».

M.Aoun a estimé que ce projet est un « acquis pour le pays et pour sa jeunesse au regard des nombreux emplois directs et indirects qu’il générera ».

Il a souligné « toute l’attention accordée par les plus hautes autorités du pays à l’achèvement et à l’entrée en production de ce projet ».

Le ministre a également rappelé l’importance stratégique de cette usine et la nécessité de mobiliser tous les moyens pour son entrée en exploitation « dans les meilleurs délais ».

Après avoir souligné la nécessité de réorganiser les chantiers du projet, en donnant la priorité au lancement des activités de production au niveau des silos prêts à être exploités, le ministre a salué les efforts déployés par tous les acteurs concernés qui ont permis la relance de l’usine.

Il convient de noter que ce projet appartient au groupe Madar Holding dont l’actionnaire unique est l’Etat algérien.

L’usine Koutama-Agrifood est spécialisée dans l’extraction d’huiles végétales brutes à partir du soja.

Elle se compose d’une usine de broyage des oléagineux et d’extraction des huiles végétales brutes, d’une unité de stockage de la matière première (soja) et d’une autre pour l’emmagasinage du produit fini et sa commercialisation.

Le ministre a également inspecté les différentes ailes du projet, aujourd’hui achevé à 68 %. L’usine satisfera 40 % des besoins nationaux en huile végétale brute et 60% des besoins pour l’alimentation animale.

Selon les explications fournies sur le terrain, cette usine devrait entrer en service « à la fin du premier trimestre 2024 » avec une capacité de production totale de 66.000 tonnes/jour (2.160 000 tonnes annuellement).

Pas moins de 360 postes de travail, entre emplois directs et indirects, y seront créés.