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Le programme présidentiel s’attache à doter le secteur de la justice de tous les moyens lui permettant de relever les défis

ALGER- Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Lotfi Boudjemaa, a affirmé, lundi à Alger, que la réforme globale de la justice constituait l’un des principaux axes du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui s’attache à doter le secteur de tous les moyens et cadres à même de lui permettre de relever les défis.

« La réforme globale de la justice en vue de garantir son indépendance et sa modernisation est l’un des axes majeurs du programme présidentiel, qui s’attache à doter le secteur de tous les moyens et cadres à même de lui permettre de relever les défis multiformes », a indiqué M. Boudjemaa dans une allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, présidée par le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

En application de ce programme, « le secteur de la justice a connu une intense activité législative visant à adapter le système juridique aux dispositions de la Constitution, à l’actualiser en accord avec le programme présidentiel et à le mettre en adéquation avec les engagements internationaux de l’Algérie et les évolutions de la société algérienne », a expliqué le ministre, rappelant, à cet égard, la promulgation de plusieurs textes juridiques « dans le but de garantir l’indépendance de la justice, d’améliorer sa qualité, de faciliter le recours à celle-ci, de moraliser la vie publique, de protéger la société contre les formes de criminalité grave, notamment le crime organisé, de renforcer le caractère social de l’Etat et de protéger les catégories vulnérables ».

Dans le cadre de cette démarche, « le système juridique sera renforcé par plusieurs nouveaux textes, notamment le projet de loi portant code de procédure pénale, qui est en cours d’examen au Parlement et qui a pour objectif de garantir la protection définitive des gestionnaires, qu’ils soient administratifs ou économiques », a fait savoir le ministre, ajoutant que les autres projets de loi en cours d’examen par le Gouvernement concernaient le code de la route et de la sécurité routière, le code du commerce, le code de l’état civil et la loi modifiant et complétant la loi portant code de procédure civile et administrative.

Après avoir salué « l’intérêt majeur » accordé par le président de la République au secteur de la justice partant de « sa foi inébranlable en la place de la magistrature et en son rôle central dans l’édification sociale », M. Boudjemaa a précisé que les affiliés au corps de la magistrature « apprécient grandement cet intérêt suprême et réaffirment leur détermination à consentir tous les efforts nécessaires pour s’acquitter de leurs responsabilités historiques dans cette édification et de leurs missions en vue d’ancrer chez les citoyens un sentiment de sécurité et de garantir la stabilité de la société ».

Le ministre a en outre indiqué que « 470 étudiants magistrats ont été recrutés au titre de l’année 2023 pour renforcer les effectifs des instances judiciaires », prévoyant « le recrutement de 1.000 magistrats pour 2024 et 2025 ».

De plus, « plus de 5.000 nouveaux employés ont été recrutés, tous grades et corps confondus, pour renforcer les secrétariats de greffe et les établissements pénitentiaires », a-t-il poursuivi.

Dans le cadre de la modernisation du secteur, et conformément aux orientations du président de la République, le secteur « poursuit le développement et l’adaptation de ses méthodes de travail aux évolutions des nouvelles technologies pour améliorer et élever la qualité du service public », a dit le ministre.

En ce qui concerne le programme de réinsertion, il a précisé que celui-ci « suscite un grand engouement, avec plus de 44.000 détenus inscrits dans les différentes classes d’enseignement, d’alphabétisation et d’enseignement universitaire pour cette saison ».

Par ailleurs, « la formation professionnelle pour les détenus connaît également une participation notable, avec plus de 72.000 détenus concernés dans 152 spécialités ».

Le ministre a, par là même, salué « la relance des mesures de libération conditionnelle et la mise en œuvre des mesures de grâce initiées par le président de la République lors d’occasions nationales, conformément à ses prérogatives constitutionnelles ». « Ces mesures ont permis la libération de milliers de personnes cette année, ce qui constitue, un message fort du président de la République à cette catégorie pour leur retour au sein de la société et leur réintégration », a-t-il dit.

 

 

  

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