Le CNDH appelle la communauté internationale à mettre fin aux crimes commis contre les Palestiniens
ALGER – Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a appelé, dimanche, la communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités et à faire pression, par tous les moyens disponibles, pour mettre fin aux crimes atroces commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien.
Dans une déclaration à l’occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le CNDH a affirmé que « le monde assiste à une violation flagrante du droit international humanitaire et de toutes les conventions et accords sur les droits de l’homme en Palestine », appelant la communauté internationale à « assumer pleinement sa responsabilité dans la protection des humains et à faire pression par tous les moyens disponibles pour mettre fin immédiatement à la série de crimes atroces commis contre le peuple palestinien et au blocus injuste et inhumain qui lui est imposé, en particulier dans la bande de Ghaza ».
Il a, également, appelé l’ONU à « imposer le respect de la Légalité internationale, faire adopter et appliquer des solutions justes et durables, instaurer la paix et la sécurité et imposer le respect des droits de l’homme dans toutes les régions du monde, en particulier dans les zones de conflit, ce qui s’applique tout particulièrement à la Palestine et au Sahara occidental occupées ».
Le CNDH a déploré le fait que « depuis le 7 octobre dernier, le monde assiste à une faillite morale inédite face aux images effroyables des crimes de génocide commis contre le vaillant peuple palestinien qui pâti d’une situation humanitaire catastrophique à Ghaza, à la lumière des violations par l’entité sioniste de tous les principes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, au vu et au su de la Communauté internationale tout entière ».
Le Conseil a, également, condamné le fait que « des enfants et des femmes soient pris pour cible, parallèlement à l’interdiction de l’acheminement des denrées humanitaires, la coupure des télécommunications, les déplacements forcés de la population, ainsi que les coupures de l’électricité, de l’eau et de l’oxygène aux malades et aux victimes des frappes aléatoires sur les hôpitaux ».
Le CNDH a souligné la nécessité de « réhabiliter la Déclaration universelle des droits de l’homme et d’assurer son application intégrale dans les quatre coins du monde ».