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Lutte contre la corruption: importance de la coordination et coopération entre les pays africains

ALGER – La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati a mis en avant, mardi à Alger, l’importance de la coordination et de la coopération entre les pays africains en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de l’action commune entre ses différentes instances.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux de la 12e réunion du Comité exécutif de l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique, Mme Mousserati a souligné « l’importance de la tenue de telles rencontres et conférences dans le renforcement de la coordination, de la concertation et de la coopération entre pays africains », dans l’objectif d’atteindre « les plus hauts indicateurs de performance, en vue de réaliser la prospérité, le progrès et le bien-être pour nos sociétés, au regard des ressources humaines et matérielles diverses dont elles disposent ».

Après avoir relevé que cette réunion entre dans le cadre de « la coopération de l’Algérie et de son ouverture sur le soutien continu des pays d’Afrique en matière de lutte contre la corruption », Mme Mousserati a indiqué que la 12e session de ces réunions examine « certains points relatifs au plan stratégique du Comité exécutif de l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique, auquel l’Algérie a adhéré, notamment en matière de stages, de formations et d’échange des expertises et des meilleures pratiques ».

Mme Mousserati a en outre formé le vœu de voir les résultats de cette réunion, constituer « un ajout crucial dans la consécration et la consolidation des règles de l’action commune entre les institutions africaines de lutte contre la corruption ».

De son côté, la directrice générale du Département Afrique au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Selma Malika Haddadi a évoqué « les effets néfastes de la corruption, sous toutes ses formes, sur le continent africain et sur son développement socio-économique », relevant que ce phénomène constitue « un des principaux obstacles qui empêchent la réalisation par le continent noir de ses objectifs de développement, de prospérité et de stabilité », et ce « en anéantissant les principaux fondements pour l’édification d’un Etat fort ».

A cet effet, a-t-elle ajouté, l’Algérie « a été parmi les premiers pays ayant ratifié la convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption dans le cadre de son engagement total à contribuer à tous les programmes et plans continentaux visant à lutter contre le fléau de la corruption qui mine la vie de millions d’Africains affectés », rappelant « les mesures et les dispositions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption prévues par la Constitution de 2020, visant à protéger l’économie nationale contre toutes formes de manipulation et à relancer le rôle de la société civile dans la gestion des affaires publiques ».

Pour sa part, le président du Comité exécutif de l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique (AAACA), Khaled Abdelrahman, a salué « le soutien de l’Algérie aux efforts des autorités africaines de lutte contre la corruption, en tant qu’appui central pour renforcer les efforts de prévention et de lutte contre la corruption », notant que le Comité examinera lors de ces réunions un plan d’action « garantissant une large participation et la recherche de solutions adaptées à la spécificité du continent et à la nature des risques de corruption existants ».

Dans le même contexte, le premier vice-président du Comité a souligné l’importance de cette réunion, étant une « étape préliminaire cruciale » avant la 7e Assemblée générale prévue en juillet prochain en République du Mali, saluant, à cette occasion, la stratégie de l’Algérie en matière de prévention et de lutte contre la corruption.

La 12e réunion de l’AAACA s’inscrit dans le cadre des « efforts consentis par l’Algérie en matière de prévention et de lutte contre la corruption aux niveaux national et international, et intervient suite à l’adhésion de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption à l’AAACA, en tant que membre du Comité exécutif, représentant la région d’Afrique du Nord.

 

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