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Journée nationale de la Mémoire: la préservation de la mémoire nationale est un devoir sacré

BEJAIA- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, mercredi depuis Béjaïa, que la préservation de la mémoire nationale constituait « un devoir sacré et l’une des composantes de l’identité nationale ».

Présidant les célébrations commémorant la Journée nationale de la mémoire (8 mai de chaque année), à l’endroit historique dit « Chaabet El Akhra » dans la commune de Kheratta (Béjaïa), M. Rebiga a affirmé que « le président de la République accorde un intérêt majeur au dossier de la mémoire pour que les valeurs restent présents aux esprits, avec leurs dimensions et leurs significations ».

« La future équation d’existence dans le contexte de la conjoncture actuelle complexe, repose sur la renaissance de l’homme et sur sa préparation basée sur des visions authentiques à partir desquelles il puise les valeurs et les principes nationaux, dans le but d’atteindre une vision prospective avisée, pour servir la patrie », a-t-il ajouté.

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a souligné dans le même contexte, que « cette vision perspicace a instauré l’Etat de droit, et a réuni les conditions de la relance économique et du développement social à travers des stratégies et des programmes claires, au service du citoyen, qui sont en cours de réalisation, de manière rigoureuse, à travers le pays « , relevant que « tous cela émane de la fidélité aux valeurs de notre mémoire nationale ».

Selon M. Rebiga « le peuple algérien a enduré des épreuves d’une cruauté et d’une intensité sans pareilles, et sa lutte contre le colonialisme n’a jamais cessé depuis que ce dernier a foulé le sol de cette terre pure. Il a été victime de toutes sortes de crimes, allant des atteintes à sa dignité à la confiscation de ses droits fondamentaux, en passant par la tentative d’aliéner son identité et ses fondements civilisationnels », soulignant que « ces pratiques resteront à jamais une marque d’infamie dans l’histoire de leurs auteurs ».

Dans le même sillage, M. Rebiga a souligné que « cette épreuve constitua le dernier référendum où le peuple décida d’accéder à sa liberté et de déterminer son destin », appelant à la persévérance et à la poursuite des efforts en matière de valorisation des éléments de la mémoire nationale et de consolidation des composantes de l’identité nationale enracinée, saluant les habitants de cette wilaya historique, ses moudjahidines et les enfants de ses chouhada.

A cette occasion, le drapeau national a été hissé, la Fatiha récitée et une gerbe de fleurs déposée sur le lieu historique « Chaabet El Akhra » qui, il y a 79 ans, fut le théâtre d’un des crimes odieux perpétrés par le colonisateur français contre les Algériens, où des centaines d’entre eux furent exécutés.

 

 

 

 

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