Société

Médéa: Chemseddine Aribi ou la volonté de vaincre la maladie

MEDEA  – Chemseddine Aribi , issu de la ville de Ksar-El-Boukhari, au sud de Médéa, classé deuxième dans la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, avec une moyenne de 16.63 dans la filière Lettres et philosophie de l’examen du Baccalauréat, entend embrasser une carrière de magistrat pour rendre à sa mère, auprès de laquelle il a trouvé toute l’aide nécessaire, ce qu’elle a sacrifié pour qu’il réalise le rêve vécu aujourd’hui, jeudi.

Malgré les séquelles laissées par l’ablation d’une tumeur au cerveau, Chemseddine, scolarisé au lycée « Tayeb Malaika », à Ksar-El-Boukhari, à 65 km au sud de Médéa, a surmonté cette difficulté et s’est investi entièrement dans la préparation de son Baccalauréat qu’il considère comme son « projet d’avenir », a-t-il affirmé à l’APS.

Il reconnait avoir eu quelques difficultés au début de l’année scolaire, en ne réussissant pas à obtenir la moyenne qu’il espérait avoir, 12 au lieu des 14 qu’il s’est fixé comme objectif, mais encouragé par sa mère Fatima, il redouble d’efforts et travaille d’arrache-pied, de jour comme de nuit, croyant fermement que ses efforts seront récompensés, précise Chemseddine.

« C’est grâce à ma mère que j’ai pu remonter la pente et arriver au résultat d’aujourd’hui », confie fièrement Chemseddine qui rend à sa mère « tout le mérite de son succès » au Baccalauréat.

Souffrant de problèmes de vision et de difficultés motrices, Chemseddine a bénéficié lors des épreuves du Baccalauréat de l’accompagnement de deux enseignants, comme l’autorise la règlementation, et tient à les remercier pour l’aide et le soutien qu’il a trouvé auprès d’eux.

Le lauréat rêve de devenir magistrat et pense que la moyenne obtenue lui permettra de s’inscrire dans une filière de droit qui lui ouvrira grandes ouvertes les portes de la magistrature.

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