Participation algérienne aux JO de 1964 à 2024: « l’Algérie dispose de tous les moyens pour jouer un rôle prépondérant dans le sport mondial »
ALGER – Le sport algérien dispose de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour jouer un rôle prépondérant sur le plan international, a assuré mercredi à Alger Saïd Bouamra, cadre en sport et ancien président de la Fédération algérienne de handball.
« L’Algérie peut jouer un rôle prépondérant dans le sport mondial, car disposant d’importantes infrastructures et dans l’ensemble des disciplines existantes. Les pouvoirs publics n’ont pas lésiné sur les moyens pour permettre aux athlètes algériens de se préparer dans les meilleures conditions en vue des Jeux olympiques 2024 », a indiqué Bouamra, au Forum de La Mémoire, organisé mercredi par le quotidien El Moudjahid et l’Association Mechaal Echahid.
« En sport, les Jeux olympiques sont considérés comme le très haut niveau et c’est pour cela qu’ils peuvent être pris comme référence pour évaluer notre vrai niveau par rapport aux autres nations. D’où la nécessité de dresser un bilan détaillé après chaque olympiade pour savoir ce qui a bien marché, et ce qui est utile de corriger », a ajouté l’homme aux douze olympiades en tant que responsable sportif au sein des différentes délégations algériennes depuis 1964.
D’après lui, « le sport est un projet social » et consécutivement à chaque évaluation, « toutes les compétences qui y sont rattachées doivent se concerter, pour élaborer une stratégie susceptible de le développer et lui permettre d’atteindre les objectifs escomptés ».
De son côté, Mokhtar Boudina, le Directeur de l’Observatoire National du Sport a qualifié le sport en général, et les Jeux olympiques en particulier de « grand champ pour tous les paris », en attirant l’attention sur l’apport de ces derniers en matière de développement, notamment, à travers le contact avec d’autres athlètes et l’esprit de compétition.
« Mais bien au-delà du sport, il existe des enjeux cachés, qui ne sautent pas forcément aux yeux, car de nos jours, certaines grandes puissances économiques utilisent des évènements sportifs majeurs, comme les JO, pour exhiber leurs muscles. Pour eux, le sport est aussi un moyen d’influence diplomatique et de Soft-power » a-t-il ajouté.
Pour sa part, Azzedine Brahmi, qui fut médaillé de bronze sur le 3000 mètres/steeple aux mondiaux d’athlétisme Tokyo 1991, a insisté sur le fait qu’on « ne doit pas minimiser les exploits réalisés par les médaillés algériens lors des différentes participations aux olympiades, et ce, malgré une certaine irrégularité dans les résultats obtenus d’une édition à une autre ».
D’après lui, « le sport national a besoin d’une vision novatrice dans sa quête de développement », en se basant notamment sur « une bonne planification et les mobilisations de toutes les compétences présentes ».