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​Ghaza: l’ONU demande une « pause humanitaire » pour vacciner les enfants contre la polio   

NEW YORK (Nations-Unies) – Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réclamé une « pause humanitaire » à Ghaza afin qu’une campagne de vaccination contre la polio puisse être menée dans l’enclave palestinienne ravagée par une guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.

S’adressant vendredi aux journalistes aux Nations Unies, M.Guterres a appelé à ce que « des assurances soient fournies immédiatement, tout en avertissant que la prévention et le confinement de la propagation de la polio dans l’enclave nécessiteraient un effort massif, coordonné et urgent ».

« Soyons clairs : le vaccin ultime contre la polio est la paix et un cessez-le-feu humanitaire immédiat », a déclaré Guterres.

« Quoi qu’il en soit, une pause dans la lutte contre la polio est indispensable. Il est impossible de mener une campagne de vaccination contre la polio alors que la guerre fait rage partout », a-t-il ajouté.

« Au moins 95 % de couverture vaccinale sera nécessaire à chacune des deux phases de la campagne pour prévenir la propagation de la polio et réduire son émergence compte tenu des dégâts à Ghaza », a déclaré M. Guterres. Il a souligné qu' »une campagne réussie nécessiterait la facilitation du transport des vaccins et du matériel de réfrigération à chaque étape, l’entrée d’experts de la polio à Ghaza, des services Internet et téléphoniques fiables, ainsi que d’autres éléments ».

Le ministère palestinien de la Santé avait déclaré vendredi avoir détecté le premier cas confirmé de polio dans la bande de Ghaza, dans la ville de Deir Al-Balah, chez un bébé de 10 mois qui n’avait reçu aucune dose de vaccin contre la polio.

La polio a été détectée dans les eaux usées des gouvernorats de Deir al-Balah et de Khan Younis à Gaza, a indiqué Hamid Jafari, spécialiste de la polio à l’OMS, lors d’une conférence de presse au début du mois, ajoutant qu’il était possible que le virus circule depuis septembre.

Sans services de santé adéquats, la population de Ghaza est particulièrement vulnérable aux épidémies, affirment les responsables de la santé publique et les groupes humanitaires.

 

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