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Nâama: le rôle des zaouias dans l’ancrage des valeurs spirituelles lors de la résistance populaire et la guerre de libération souligné

NAAMA – Les participants à une conférence historique organisée, lundi à Nâama, ont mis l’accent sur le rôle important des zaouias et des écoles coraniques dans l’ancrage des valeurs spirituelles, éducatives et sociales chez le peuple algérien, durant la période de la résistance populaire et de la Glorieuse guerre de libération nationale.

Des universitaires et chercheurs ont souligné, lors de cette rencontre traitant du « rôle des zaouias durant la période de la résistance populaire et de la guerre de libération « , organisée par la direction des Moudjahidine et des Ayants-droits, en collaboration avec la direction des Affaires religieuses et des Wakfs, à l’occasion de la commémoration de la Journée nationale du Moudjahid, que les zaouias, les mosquées et les écoles coraniques ont constitué « une force spirituelle et une illumination scientifique » ayant contribué à consolider les valeurs de défense du pays, depuis le début de la résistance populaire jusqu’au déclenchement de la Glorieuse guerre de libération nationale.

Le professeur d’Histoire et chercheur, Halimi Mustapha, du Centre universitaire de Nâama a axé son intervention sur le rôle des disciples et adeptes des zaouias religieuses dans la préservation de l’identité nationale et la construction du caractère religieux, face aux plans des colonisateurs français et à la campagne de christianisation et d’occidentalisation qui ont tenté d’annihiler l’histoire, la culture islamique et la lutte contre la position de cette institution spirituelle en Algérie et son rôle dans la réforme sociale et la protection du référent religieux national.

Pour sa part, le directeur des Affaires religieuses et des Wakfs de la wilaya de Nâama, Khaled Melouka, a abordé dans son intervention le rôle intellectuel et éducatif joué par les zaouias dans l’organisation des rangs, la vigilance et la mise en garde contre toute forme d’invasion, et ce avant 1830 et après l’invasion du colonisateur français.

Le directeur des Moudjahidine et des Ayants-droits, Seddiki Yahia, a cité des exemples de certaines zaouias comme celle d’Abderrahmane Thaâalibi, Sidi M’cid, Sidi Boumediene et Mohamed Senoussi et leur rôle à faire face à tous les moyens d’oppression pratiqués par le colonisateur français contre l’Islam, la langue et le rôle des wakfs dans le soutien à la résistance contre les colonialistes, sachant que de nombreuses zaouias ont fait l’objet de démolition, d’abandon ou de reconversion de leur mission par les autorités coloniales françaises.

Cette conférence historique a pris fin par un hommage rendu aux familles des Imams moudjahidine décédés, Ahmed Ras El Mal et Benfreha Taleb, en guise de reconnaissance à leurs sacrifices au niveau de la région de Nâama, durant la Glorieuse guerre de libération nationale.

 

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