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​Palestine: la CPI appelée à enquêter sur l’utilisation des Palestiniens comme boucliers humains par l’occupant sioniste 

ALGER – Le président du Club des prisonniers palestiniens, Abdallah Al-Zaghari a appelé à la mise en place d’une commission relevant de la Cour pénale internationale (CPI) en vue d’ouvrir une enquête concernant les pratiques terroristes menées contre les civils par l’occupation sioniste qui utilise les Palestiniens comme boucliers humains lors des opérations d’incursion et de ratissage des tunnels.

Dans une déclaration à l’APS, Al-Zaghari a appelé à « mettre en place cette commission en vue d’ouvrir une enquête sur les crimes commis par l’occupant sioniste contre les civils palestiniens », soulignant que « l’occupation sioniste, qui fait fi de tous les accords internationaux, exerce des formes différentes de terrorisme organisé contre le peuple palestinien, notamment la guerre génocidaire, les arrestations massives, ainsi que l’utilisation des civils comme boucliers humains lors des incursions, des perquisitions et des opérations d’invasion des villes palestiniennes ».

« Les citoyens palestiniens sont utilisés comme boucliers humains après les avoir arrêtés et torturés », a-t-il déploré, soulignant que « les détenus subissent un crime de guerre terrifiant et systématique ».

M. Al-Zaghari a, également, appelé la Communauté internationale, à « permettre à cette commission de se rendre dans les geôles pour s’enquérir de la situation critique des détenus, et ouvrir une enquête sur les multiples crimes commis, à leur encontre, par l’occupation, entrainant ainsi, la mort en martyr de plus de 22 palestiniens dans les prisons ».

« Ces chiffres concernent uniquement les détenus identifiés par les commissions des prisonniers », a-t-il ajouté, faisant état de « dizaines d’autres détenus tombés en martyrs et torturés en catimini, notamment à Ghaza, où des milliers de détenus sont victimes de disparition forcée ».

« Pourtant interdits par le droit international et les conventions internationales car constituant un crime de guerre, les boucliers humains continuent d’être utilisés par l’occupation, en témoigne le camp de Sde Teman, théâtre des pires sévices et crimes de torture, de famine, crimes médicaux et violences physiques, ayant coûté la vie à des dizaines de prisonniers à Ghaza », a indiqué le président du club des prisonniers palestiniens, soulignant que « l’occupation continue de cacher l’identité de la plupart des prisonniers et de mener des exécutions de terrain ».

Pour le responsable palestinien, le crime d’utiliser les civils et prisonniers palestiniens comme des boucliers humains est l’une des principales politiques terroristes adoptées par l’occupation contre les Palestiniens qui a atteint son apogée depuis le début du génocide.

En effet, les établissements chargés des affaires des prisonniers ont suivi plusieurs cas de citoyens et prisonniers ayant été utilisés comme des boucliers humains, considérés par la Cour pénale internationale (CPI) et le statut de Rome comme un crime de guerre et interdits par les conventions de Genève.

Al-Zaghari a souligné que depuis le début de la guerre génocidaire, l’occupation continue de mener des campagnes d’arrestations systématiques à travers toute la Palestine, dont le nombre a dépassé les dix mille en Cisjordanie, outre les milliers de Ghazaouis ayant été victimes de disparition forcée.

Par ailleurs, le président du Club des prisonniers a appelé « les institutions internationales des droits de l’homme à s’acquitter de leur rôle face à cette guerre génocidaire incessante et aux crimes systématiques perpétrés par l’occupation à l’encontre des prisonniers et des détenus ».

 

 

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