Présidentielle: les électeurs continuent d’affluer aux bureaux de vote dans le Sud
OUARGLA – Les électeurs ont continué d’affluer, samedi après-midi, dans de bonnes conditions, aux bureaux de vote dans les wilayas du Sud, pour élire le candidat de leur choix parmi les trois postulants à la présidentielle, ont constaté des correspondants de l’APS.
Plus de 2,9 millions d’électeurs et électrices, répartis sur plus de 1.160 centres électoraux, coiffant plus de 10.300 bureaux de vote, dont 85 itinérants, sont concernés dans les wilayas du Sud pour s’acquitter de leur devoir civique à cette présidentielle pour laquelle l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a mobilisé les moyens humains et matériels nécessaires à sa réussite.
Les centres de vote dans le Sud, et comme constaté généralement lors des différents rendez-vous électoraux, connaissent une affluence plus importante durant la période de l’après-midi.
D’après les impressions recueillies par les correspondants de l’APS auprès d’électeurs dans certaines wilayas du Sud, « la présidentielle constitue une opportunité de choisir le président adéquat pour poursuivre le processus de construction du pays ».
A cet égard, le jeune Mossaâb, rencontré au sortir du centre de vote Ibn-Rochd à Ouargla, a exprimé l’espoir que cette élection « donne lieu au choix d’un président en mesure d’accorder un intérêt particulier aux jeunes et de prendre en charge leurs préoccupations à différents niveaux ».
Abondant dans le même sens, son compatriote Ayoub attend du président élu « d’œuvrer à solutionner les différentes questions afférentes aux jeunes, à leur tête l’emploi ».
Dans la wilaya de Laghouat, le jeune Brahim Khelil, qui a voté pour la première fois, a dit avoir « senti le poids de la responsabilité » dès lors qu’il a obtenu sa carte d’électeur, confiant avoir suivi tout le déroulement de la campagne électorale pour prendre connaissance et étudier les programmes des trois candidats en lice à cette présidentielle. Il a appelé aussi les jeunes à une « forte » participation à cette élection.
De son côté, Mme Fatna Laâdjal, qui confie n’avoir raté aucun rendez-vous électoral tout au long de cinq décennies, estime que « la femme se doit de faire entendre sa voix » et appelle « les Algériennes à prendre part à l’édifice national et à y être influentes ».
Dans la wilaya de Tindouf, Rachid Mehdaoui, fonctionnaire de son état, s’est dit « heureux » d’avoir accompli son devoir électoral, soulignant que ces échéances constituent « une véritable fête de la démocratie et reflètent la forte adhésion des citoyens à son processus ».
Toujours dans cette wilaya frontalière, Mme Hassina Djekani soutient que cette présidentielle représente « une importante étape dans l’histoire de l’Algérie, et une opportunité pour le peuple algérien de choisir en toute liberté et transparence la personne adéquate pour conduire le pays à bon port ».
Dans la wilaya d’In-Salah, Mohamed Madani, libraire, attend du futur président d’ »accorder une priorité au développement local, notamment en matière de renforcement des infrastructures de base, de programmer de nouvelles dessertes de transport aérien de et vers in-Salah, en plus d’encourager l’investissement agricole au regard des potentialités de la wilaya ».
Dans l’ensemble des centres de vote à travers les wilayas du Sud, l’opération électorale, pour laquelle toutes les conditions organisationnelles et sécuritaires ont été réunies pour permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir dans de bonnes conditions, se déroule en présence des représentants des trois candidats en lice.