Journée internationale de la démocratie: la Présidentielle du 7 septembre, une autre étape dans la consolidation de la pratique démocratique en Algérie
ALGER – Le bureau du Conseil de la Nation a affirmé, samedi, que l’élection présidentielle du 7 septembre 2024 a constitué une autre étape dans la consolidation de la pratique démocratique en Algérie, soulignant que l’Algérie nouvelle a renforcé son expérience démocratique en vertu de l’amendement constitutionnel du 1er novembre 2020.
Dans un communiqué publié à la veille de la Journée Internationale de la Démocratie, célébrée le 15 septembre de chaque année, le Bureau du Conseil de la Nation, sous la présidence de M. Salah Goudjil, a indiqué que « l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024 a constitué une nouvelle étape dans la consolidation de la pratique démocratique, à travers laquelle le peuple a choisi son président en toute liberté, transparence et souveraineté, et décidé, par cette élection, de la poursuite du projet national initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en 2019, et du parachèvement du processus d’édification de la nouvelle République qui a porté ses fruits en un court délai et fut une grande réussite face aux défis difficiles auxquels l’Algérie était confrontée. »
A l’occasion de la Journée Internationale de la Démocratie, le bureau du Conseil de la Nation, présidé par M. Salah Goudjil, a salué « le maintien de la régularité de l’organisation des élections par l’Algérie nouvelle sous la conduite de M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République, ainsi que l’attachement de ses dirigeants à associer les Algériennes et les Algériens dans la gestion de leur pays en leur permettant d’exprimer librement leur volonté à travers des échéances intègres et transparentes, et de contribuer à la consolidation de la paix et au renforcement de la crédibilité des institutions par la force de la légitimité ».
Le bureau du Conseil de la Nation a également salué « la réponse des citoyennes et citoyens à l’appel du devoir, leur appréciation des efforts déployés pour mener à bien les profondes mutations politiques, économiques et sociales que connaît notre pays, ainsi que leur soutien aux valeurs de citoyenneté et leur reconnaissance pour les réalisations politiques, économiques et sociales accomplies dans une conjoncture internationale et régionale difficile », affirmant que l’expérience démocratique de l’Algérie nouvelle « se distingue par sa capacité à évaluer et à redresser, en reconnaissant les lacunes et en y remédiant, et en œuvrant à relever les défis, à promouvoir le développement et à accroître les acquis… pour en sortir toujours victorieuse. »
En cette occasion internationale, le bureau du Conseil a affirmé que l’Algérie nouvelle « a consolidé son expérience démocratique en vertu de la révision de la Constitution du 1er novembre 2020 et réussi à changer les modes de gouvernance, politique et économique, à travers l’ancrage de la démocratie comme idée et pratique, la moralisation de la vie publique sur les plans politique et économique, la séparation équilibrée des pouvoirs et l’élargissement du champ de la citoyenneté et la consécration de l’autonomie de la décision politique nationale ».
Pour le bureau du Conseil de la nation, la journée internationale de la démocratie « constitue désormais une halte annuelle pour passer en revue la réalité de la démocratie dans le monde et mettre en avant son importance dans la moralisation de l’action politique, notamment face aux guerres, aux tiraillements, à l’occupation et aux conflits armés que vit le monde », soulignant que cette journée « est désormais une occasion pour rappeler que le vrai discours démocratique n’admet pas la promotion de la politique de deux poids deux mesures ni la discrimination entre les Nations et les peuples, il rejette la haine des autres et consacre la paix, la liberté, les droits de l’homme et la suprématie de la loi ».
Et d’ajouter: la véritable démocratie n’est pas un slogan occasionnel utilisé selon les intérêts de certains pays pour effacer leur passé colonial peu glorieux, ni un prétexte pour s’ingérer dans les affaires
internes des Etats et menacer leur stabilité, ni même un masque idéologique empoisonné vite dévoilé par la barbarie, le génocide et de la colonisation des peuples ».
La démocratie est « une matrice de valeurs qui respecte les spécificités des peuples et s’appuie sur l’idée de la souveraineté du peuple et son droit de choisir ce qui lui convient, loin des diktats et des ingérences. Elle n’est le monopole de personne, tous les peuples ont le droit d’en jouir conformément à leurs spécificités culturelles, c’est aussi un processus réaliste qui consacre la liberté, la justice, la sécurité, le développement et la paix, et qui est lié à l’organisation d’élections périodiques caractérisées par la transparence, la liberté de choix et la souveraineté de la décision », poursuit le communiqué.
Le Bureau du Conseil de la nation a réaffirmé, à la fin de son communiqué, que la véritable démocratie « ne se pratique pas selon la politique des deux poids deux mesures et rejette celui qui viole ses préceptes et bafoue les droits, répand la terreur, les meurtres et le racisme, et vient se vanter d’un système démocratique feint qui se nourrit du pillage des richesses des peuples, et dresse des murs de séparation..comme c’est le cas avec les exactions commises par l’occupant sioniste à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, idem pour son homologue marocain au Sahara Occidental
occupé..il met également en garde contre l’effondrement du système démocratique dans le monde, et contre le déclin de ses valeurs à cause de l’influence de la nouvelle oligarchie, du retour du colonialisme sous une nouvelle forme despotique qui ressuscite le passé colonial dénudé et le fusionne avec un présent qui sème le chaos, désintègre les pays et épuise les peuples ».
La Journée internationale de la démocratie a été instituée en vertu de la résolution N62/2007 de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU en date du 7 septembre 2007, elle est célébrée cette année sous le slogan : « Paix et démocratie: la voix des urnes contre la voix des armes ».