Espagne: le parti d’extrême gauche « Podemos » demande au gouvernement de rompre ses relations avec l’entité sioniste
MADRID – Le parti d’extrême gauche espagnol « Podemos » a exhorté le gouvernement de son pays à rompre ses relations avec l’entité sioniste qui poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza depuis plus d’un an, rapporte lundi la presse espagnole.
Ce parti a menacé, en effet, de cesser de soutenir le gouvernement du Premier ministre Pedro Sanchez si celui-ci ne rompt pas ses relations diplomatiques et commerciales avec l’entité sioniste.
La secrétaire générale du parti, Ione Belarra, a conditionné le soutien de son parti au gouvernement de Pedro Sanchez (Parti socialiste ouvrier espagnol/PSOE, Socialistes et Démocrates européens/S&D) au fait que Madrid rompt ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste.
« Nous disons au gouvernement, et je le dis très clairement, que s’il (l’exécutif) veut le soutien de Podemos, il devra rompre ses relations diplomatiques et commerciales avec (l’entité sioniste) », a prévenu la secrétaire générale du parti dans son discours à l’université d’automne de Podemos.
Elle a, en outre, insisté sur le fait que les tensions politiques actuelles exigent davantage d’efforts de la part des partis de gauche dans l’Union européenne (UE), car « ensemble, nous pouvons tout changer, même arrêter » le Premier ministre de cette entité.
L’événement organisé par Podemos à Madrid ce week-end a rassemblé plus de cinquante invités nationaux et internationaux sous le titre « Changeons tout ce que nous ne pouvons pas accepter ».
Le parti d’extrême gauche compte 4 députés au parlement espagnol sur 350, et 2 sièges au Parlement européen, dont l’un est occupé par l’ancienne ministre de l’Egalité, Irene Montero, récemment élue vice-présidente du groupe de La Gauche au Parlement européen.
Podemos, tout comme son ancien allié Sumar, a toujours été très critique à l’égard de l’offensive militaire de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza.
Ione Belarra et Irene Montero, ainsi que d’autres dirigeants de Podemos, ont dénoncé, à maintes reprises, l’agression génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien de Ghaza.