Agressions sionistes contre le Liban: la crise humanitaire s’aggrave pour les enfants
NEW YORK (Nations Unies) – Alors que les frappes aériennes sionistes et les ordres de déplacement continuent de s’étendre au Liban, la crise humanitaire s’aggrave de jour en jour, notamment pour les enfants qui ne sont pas épargnés par les agressions, selon le onds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
L’agence onusienne fait état d’une « situation très difficile » pour les habitants du sud du Liban en ce moment, en particulier pour « les enfants qui sont vraiment affectés par ce type de conflit et des conséquences » pour leur santé mentale, mais aussi sur leur accès à l’éducation et aux produits de première nécessité.
« Il y a tant d’histoires tragiques, en particulier dans les rues de Beyrouth en ce moment, de familles qui ont dû fuir leurs maisons du sud du Liban, et même de la banlieue sud de Beyrouth », a affirmé à ONU Info, la porte-parole du Bureau de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du nord, Tess Ingram.
De retour d’une visite au sud du Liban, la responsable a décrit le sort de nombreuses familles qui « luttaient vraiment pour survivre » parce qu’elles manquaient du minimum dont elles avaient besoin pour passer la journée.
Avec la multiplication des frappes aériennes de l’entité sioniste, comme ce mercredi dans la ville portuaire libanaise de Tyr, les enfants ne sont pas épargnés par « les dégâts considérables » causés aux installations civiles.
Lors d’une mission des agences onusiennes à Marjayoun, un district du Gouvernorat de Nabatieh au sud du Liban, « les bombardements étaient incroyablement forts ».
Plus largement, les agences humanitaires de l’ONU font état d’une hausse du nombre de victimes entre martyrs et blessées, y compris des travailleurs de la santé en service. A Nabatieh, trois ambulanciers de la Croix-Rouge libanaise ont été blessés par des éclats d’obus mardi lors d’une opération de sauvetage de personnes blessées par une frappe aérienne sioniste.
Dans ces conditions, le nombre de blessures, en particulier chez les enfants, a augmenté rapidement dans les hôpitaux. La porte-parole de l’UNICEF indique avoir rencontré des enfants gravement blessés par des éclats d’obus.