APN: la Commission de la Santé examine le projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques
ALGER -La Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN) a tenu, lundi à Alger, une réunion consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques, a indiqué un communiqué de l’APN.
La réunion de la Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle, tenue sous la présidence de son président Said Hamici, a été consacrée à « l’audition de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), du Directeur général de l’Office national d’appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH), d’un directeur central au ministère de la Santé, du membre de la Commission nationale de recours, du représentant de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), ainsi que du représentant du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) ».
Le président de la Commission a indiqué que cette rencontre s’ajoutait à la série de rencontres consacrées à l’audition des experts et des spécialistes, en vue de renforcer le projet de loi de protection et de promotion des personnes aux besoins spécifiques, qui se veut « un cadre juridique en matière de prévention d’handicap, de prise en charge et de protection des personnes aux besoins spécifiques », ajoutant que ce texte visait également le renforcement de leurs droits pour leur assurer une vie digne ».
Selon le même responsable, ces rencontres « contribueront à enrichir » le projet.
De leur côtés, les concernés par ce dossier ont formulé plusieurs propositions visant essentiellement à « assurer une pension égale au Salaire national minimum garanti (SNMG) pour les personnes aux besoins spécifiques, avec augmentation du taux de leur recrutement, de 1% à 3%, tout en assurant la protection pénale et juridique à cette catégorie ».
Il a été également proposé « la mise à disposition d’équipements pour enfants aux besoins spécifiques au niveau des hôpitaux », « la nécessité d’intégrer la Commission du recours et le barème d’évaluation des incapacités et déficiences au sein d’un seul organe ministériel », avec intensification de l’action par le ministère de la Santé, à travers la mobilisation des cellules de dépistage précoce d’handicap, notamment en ce qui concerne les personnes atteintes d’autisme, outre l’impératif d’intégrer la numérisation, étant une technique rapprochant l’handicapé de l’administration.