Conseil de la nation : le texte de loi de finances 2025 consolide la stabilité économique du pays
ALGER – La Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation a affirmé, jeudi, que le texte de loi de finances 2025 comportait des mesures visant à consolider la stabilité économique du pays et à préserver les acquis sociaux.
A l’issue de la présentation du texte de loi de finances pour l’exercice 2025 par le ministre des Finances, Laaziz Faid, lors d’une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, la Commission a indiqué, dans son rapport préliminaire, que « le texte de loi revêt une importance capitale et à travers lequel les pouvoirs publics visent à préserver la stabilité économique, en poursuivant les mesures prises durant les précédentes années ».
Ces mesures visent principalement à « renforcer la croissance économique, à garantir la sécurité alimentaire et hydrique durable, ainsi qu’à préserver et à consolider davantage les acquis de la justice sociale, notamment la protection du pouvoir d’achat des citoyens d’une part, la relance des grands projets structurants et la mobilisation de ressources supplémentaires pour soutenir le développement économique et social d’autre part ». Le texte de loi prévoit également la rationalisation et l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des
dépenses publiques, en poursuivant la réforme budgétaire, la modernisation des systèmes d’informations, l’accélération de la transformation numérique, et le renforcement des mécanismes de discipline et de transparence dans la gestion financière du pays à travers la mise en œuvre du nouveau plan comptable, explique la commission dans son rapport, rappelant que « tous les indicateurs de l’économie nationale sont au vert, avec l’attestation des institutions financières internationales ».
Pour ce faire, « des mesures ont été prises par l’Etat pour rétablir les équilibres internes et externes, entre autres, préserver les réserves de change à des niveaux acceptables, freiner les importations anarchiques, et promouvoir l’outil de production nationale », selon le rapport préliminaire.