Culture

Constantine : clôture en beauté du 12e Festival international du Malouf

CONSTANTINE – Le 12e Festival international culturel du Malouf ouvert samedi dernier à la salle Ahmed Bey « Zénith » de Constantine, a pris fin mercredi soir dans l’euphorie de quatre prestations animées par la troupe Tyrès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et les artistes algériens Rym Hakiki, Abbès Righi et Manel Gharbi.

Le début de la soirée a été émouvant et chargé de « good vibes » créées par le show animé par la troupe musicale Tyrès de la République arabe sahraouie démocratique qui a joué des morceaux à tonalité sahraouie faisant plonger le public dans une ambiance entrainante et joyeuse.

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Une chanson intitulée « Djazair Ard El Houria » interprétée par la troupe, a été chaleureusement applaudi par les spectateurs venus nombreux assister à cette soirée de clôture placée sous le thème « Lakloub Maâkom ».

L’artiste algérienne Rym Hakiki, interprétant la musique arabo-andalouse et le Hawzi a rayonné sur scène conférant à la soirée un charme tout particulier et une ambiance conviviale qui n’a pas manqué de faire transporter le public dans un monde de beauté et de douceur.

Forte d’une agréable présence, elle a réussi une prestation des plus gracieuses avec les morceaux Nahwak, Aând Lalla Sahranine, Kamlat Ezzine et Ma zyène nahar Lyoum chantés sous les applaudissements forts du public.

L’extrait du Meddih « Mohamed QSSSL Khairou El Bachar » interprété par Rym Hakiki a été un moment d’apaisement et de spiritualité offrant un moment d’évasion du quotidien.

La soirée de clôture a été un régal pour le public constantinois qui a eu droit à une séquence de rêve animée par Manel Gharbi qui a illuminé à travers une panoplie de chansons (Sanaâ et extraits de Malouf).

Le chanteur du Malouf Abbès Righi a remis les choses dans l’ordre en offrant à la clôture de ce festival placée sous le slogan « Le Malouf, premier pont de Constantine et sa voix éternelle », un spectacle de chant de Malouf dont un Zajal « Li Allahou Wakaltou Amri », auquel les constantinois s’identifient.

La soirée de clôture qui a été mise à profit pour honorer des artistes et autres institutions ayant contribué à la réussite de ce festival, a été ponctuée également par des défilés de mode confectionnés par des modélistes stylistes de Constantine, Alger et Annaba.

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