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​Crise humanitaire à Ghaza: l’ONU demande à la CIJ de rappeler l’entité sioniste à l’ordre 

RAMALLAH – L’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre un avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste, en tant que puissance occupante, à l’égard des activités humanitaires des agences onusiennes et d’autres Etats dans les territoires palestiniens occupés, a rapporté mardi l’agence de presse palestinienne Wafa.

« En vertu du droit international humanitaire, les puissances occupantes sont tenues d’approuver les secours aux personnes dans le besoin, de faciliter ces programmes par tous les moyens à leur disposition et d’assurer des normes adéquates en matière de nourriture, de soins médicaux, d’hygiène et de santé publique », a rappelé l’ONU dans sa note publiée sur son site web, reprise par Wafa.

L’agence de presse Wafa a relevé que cette démarche serait prise, compte tenu de la situation humanitaire crique prévalant ces dernières semaines dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement dans la bande de Ghaza, cible d’intenses frappes de l’armée d’occupation sioniste depuis plus d’un an. 

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens(UNRWA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que plusieurs autres organisations non-gouvernementales ne cessent d’alerter sur la situation humanitaire tragique dans les territoires palestiniens, dénonçant l’empêchement de l’acheminement des aides humanitaires par l’occupation sioniste.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré, lundi, que l’entité sioniste avait rejeté 97% des demandes de livraisons d’aides au nord de Ghaza, soumis à des bombardements incessants et un blocus complet.

De son côté, l’ONG Oxfam, tout en tirant la sonnette d’alarme sur la détérioration de la situation dans le territoire palestinien assiégé, a fait savoir que « seule une dizaine de camions d’aide humanitaire ont distribué de l’eau et de la nourriture dans le nord de Ghaza en deux mois et demi ».

Face à cette situation, le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations unies, Tom Fletcher, a appelé la communauté internationale à « briser le cycle de la violence » à Ghaza, affirmant que l’enclave palestinienne est, aujourd’hui, « l’endroit le plus dangereux » pour les humanitaires.

« J’appelle la communauté internationale à défendre le droit humanitaire international, à exiger la protection de tous les civils, à défendre le travail vital de l’UNRWA et à rompre le cycle de la violence », a fait valoir M. Fletcher, dans un communiqué.

 

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