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« Déontologie juridique et médicale dans le cadre du secret médical », thème d’une rencontre à Alger

ALGER – Le Conseil national de l’Ordre des médecins d’Algérie et l’Observatoire national de la société civile (ONSC) ont organisé, jeudi à Alger, une rencontre sur la « Déontologie juridique et médicale dans le cadre du secret médical », en présence du président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Pr. Kamel Sanhadji, de spécialistes, de professeurs de médecine et de droit et de représentants d’associations activant dans les domaines médical et humanitaire.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président de l’ONSC, Noureddine Benbraham, a précisé que cette rencontre visait à « sensibiliser les patients sur leurs droits à la préservation de la confidentialité de leurs informations médicales et les moyens de les protéger ».

A cet égard, M. Benbraham a souligné l’importance de « renforcer le cadre juridique et réglementaire relatif à la déontologie juridique et médicale dans la pratique quotidienne des médecins dans le cadre du respect du secret médical », appelant, par là même, tous les acteurs de la société civile à « s’engager dans cette démarche ».

De son côté, le président de l’Ordre des médecins d’Algérie, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a mis en exergue « le devoir qui incombe au médecin de préserver le secret professionnel en vertu des textes juridiques et de la déontologie médicale ».

Evoquant les exceptions dans lesquelles le secret professionnel médical peut être levé, M. Berkani a cité « la comparution d’un médecin devant la justice dans des affaires liées à des crimes, les maladies contagieuses et les cas de parents dont les enfants ont été victimes de sévices ».

En marge de cette rencontre, le président de l’ANSS et le président de l’ONSC ont cosigné une « convention de partenariat et de coopération » entre les deux institutions dans le domaine de la sécurité sanitaire et des secteurs connexes.

A cette occasion, M. Sanhadji a souligné que « les sciences médicales reposent sur des principes éthiques ancrés qui confèrent aux praticiens de la santé une grande responsabilité qui, au-delà de la simple prestation de soins, vise à renforcer la confiance entre le patient et le médecin ».

Il a, dans ce cadre, appelé à « la conjugaison des efforts de tous les acteurs du secteur de la santé pour garantir le respect de ces principes, à travers la formation continue et la création d’un environnement de travail respectueux des valeurs éthiques », précisant que la signature de cette convention « intervient conformément aux engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

 

 

   

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