Education: les conclusions du Conseil des ministres relatives aux conditions d’agrément des écoles privées saluées
ALGER – Des syndicats du secteur de l’éducation nationale ainsi que des associations de parents d’élèves, ont salué lundi, les conclusions du Conseil des ministres présidée dimanche, par le président du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant les conditions et procédures d’agrément, des établissements d’éducation et d’enseignement privés.
« Il est désormais nécessaire d’organiser l’activité de ces écoles en mettant fin au désordre les caractérisant, notamment en ce qui concerne l’application stricte du programme national de l’Education nationale », a souligné la présidente de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves, Djamila Khiar.
Mme Khiar a appelé « à un contrôle rigoureux et constant » du fonctionnement de ces écoles, qui sont censées, a-t-elle dit, « s’aligner avec l’enseignement public dans notre pays, et non pas le concurrencer », d’autant qu’ils ont le même objectif, à savoir « garantir un meilleur enseignement aux élèves ».
Elle a, à cet égard, estimé que le nouveau cahier des charges, qui est en cours d’élaboration « doit garantir un meilleur encadrement aux écoles privées, à tous les niveaux, notamment sur le plan pédagogique et financier, déplorant la non-conformité de ces écoles à la loi d’orientation de l’éducation nationale.
De son côté, le président du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), Messaoud Boudiba estime que les décisions du Conseil des ministres relatives aux conditions et procédures d’agrément, de fonctionnement et de contrôle des établissements d’éducation et d’enseignement privés s’inscrivent dans le cadre de la régulation de l’activité des écoles privés.
Pour M. Boudiba, il s’agit de décisions nécessaires et urgentes reflétant une solide volonté politique de mettre fin à l’anarchie et aux violations constatées au niveau de ces établissements ».
« L’école privée complète l’école publique et ne la remplace pas », explique le président du CNAPESTE, ajoutant qu’elle devait « être conforme aux conditions et normes architecturales, environnementales, règlementaires et pédagogiques dans le cadre du respect des lois de la République en inculquant aux générations montantes les valeurs de citoyenneté et de patriotisme ».
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs
de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura a appelé les parties concernées à « mettre fin au désordre » qui prévaut dans le secteur privé de l’éduction en Algérie, saluant les décisions prises dimanche lors du Conseil des ministres, notamment celles relatives aux les conditions et procédures d’agrément, de fonctionnement et de contrôle des établissements d’éducation et d’enseignement privés outre la conformité de leurs programmes avec le programme national.
A son tour, le président de l’Organisation algérienne des professeurs de l’éducation (OAPE), Boudjemaa Chihoub s’est félicité de la décision portant conformité des programmes des écoles privées au programme national de l’éducation.
La décision « protège le système éducatif national et préserve l’unité intellectuelle du citoyen algérien », a-t-il fait savoir, ajoutant que ces établissements doivent se soumettre à la législation nationale à travers « un contrôle périodique et continu ».