Enseignement supérieur: exploitation de postes budgétaires disponibles pour renforcer l’encadrement pédagogique des étudiants en médecine
ALGER – Le ministre de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Alger que des postes budgétaires disponibles au niveau du secteur ont été exploités pour renforcer l’encadrement des étudiants en médecine.
Lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que « des postes budgétaires disponibles au niveau du secteur ont été affectés aux universités abritant des annexes afin de renforcer l’encadrement pédagogique dans certaines matières marquant un besoin accru au niveau des facultés de médecine. Ces matières comprennent, entre autres, l’anatomie, la biochimie et les sciences fondamentales ».
M. Baddari a évoqué « les demandes de certains établissements universitaires pour l’ouverture de spécialités en médecine ». En réponse à ces demandes, « une commission interministérielle de haut niveau regroupant des cadres de différents secteurs et autorités concernées a été installée », a fait savoir le ministre.
Sur la base des rapports soumis, « 21 annexes des facultés de médecine ont été créées, pour assurer la formation des trois premières années du cursus préclinique. Ces annexes constituent des structures pédagogiques prêtes, pédagogiquement et administrativement rattachées aux facultés de médecine existantes », a ajouté le ministre.
Il sera procédé, en outre, « à une évaluation de ces annexes conformément à une approche participative élargie à tous les acteurs », « le critère d’objectivité étant de mise, de même que la garantie des conditions adéquates pour le succès de cette démarche, « d’autant qu’il s’agit d’une formation vitale en relation directe avec la sécurité sanitaire du pays et de la population ».
Répondant à une question sur l’unification des appellations de certaines spécialités et la révision des intitulés des diplômes antérieurement délivrés en coordination avec les services de la fonction publique, le ministre a précisé que « le système LMD, appliqué depuis 2004, a permis l’habilitation de nombreuses offres de formation en licence et en master. Ces offres, bien que différentes dans leurs intitulés, sont similaires en termes de contenus et de programmes d’enseignement ».
Et d’ajouter que son département avait travaillé à « l’harmonisation des offres de formation en licence et à leur adaptation en master », à travers la révision des intitulés des filières et des spécialités, tout en ajustant le contenu de l’enseignement à la base de l’enseignement commun, aux évolutions de l’enseignement supérieur et aux exigences du marché du travail ». Cette démarche vise à « unifier les intitulés et les contenus des offres de formation dans toutes les spécialités pour davantage de lisibilité et de visibilité des profils des diplômés ».
Le ministre de l’Enseignement supérieur a relevé, dans ce cadre, « la réduction des offres de formation, soit de 227 à 86 pour les offres de formation en licence, de 1962 à 177 pour les spécialités » et de 3174 à 536 pour les spécialités de master après harmonisation des offres de formation ».
« La Direction générale de la fonction publique et de la Réforme administrative avait été informée de la nomenclature actualisée des formations assurées par les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis le recrutement des diplômés universitaires dans différents secteurs », a-t-il dit.