Est du pays: marches populaires de soutien au peuple palestinien
CONSTANTINE – Des milliers de citoyens de tout âge sont sortis jeudi dans des marches massives de solidarité avec le peuple palestinien et de condamnation des massacres sauvages perpétrés à son encontre par l’armée d’occupation sioniste.
A Constantine, une marche massive s’est ébranlée du stade Benabdelmalek-Ramdane empruntant l’avenue Abane-Ramdane jusqu’à la place Ahmed Bey.
Les manifestants de toutes les catégories sociales et professionnelles ont levé les drapeaux algérien et palestinien répétant des slogans qui dénoncent les massacres commis par l’occupant sioniste contre les civils palestiniens à Ghaza et d’autres villes palestiniennes et demandent à la communauté internationale d’agir immédiatement pour stopper la machine de mort sioniste.
A Batna, des foules nombreuses de citoyens ont participé à une marche imposante qui a démarré de la mosquée 1er novembre 1954 jusqu’à la place de la liberté du centre-ville, se distinguant par la participation de l’ancien président de la République, Liamine Zeroual.
Les marcheurs ont scandé des slogans de dénonciation des crimes contre le peuple palestinien et de soutien à la Palestine et sa cause juste et appelant à faire cesser les agressions et massacres qui ciblent les civils désarmés à Ghaza.
A Annaba, des citoyens avec en tête les acteurs de la société civile et des partis politiques ont manifesté massivement en soutien à la Palestine et réclamant l’arrêt immédiat des agressions et massacres horribles qui frappent les habitants désarmés de Ghaza.
La manifestation qui a connu une forte présence de jeunes et d’étudiants universitaires a débuté devant le Théâtre régional Azzedine-Medjoubi et a traversé la zone du port scandant notamment les slogans « nous sommes tous Palestine », « nous sommes tous Ghaza ».
Oum El Bouaghi a été également au rendez-vous avec une marche massive de dénonciation des crimes sauvages et de soutien à la cause palestinienne partie de l’avenue Houari-Boumediene jusqu’au cimetière des martyrs en passant par l’Université.
Les manifestants parmi lesquels des élèves et des étudiants universitaires ont scandé « Palestine libre », « Palestine chouhada », « Ghaza, la fierté ». De même à M’sila où des militants de la société civile et des organisations diverses se sont rassemblés à la place de la Victoire du centre-ville en soutien au peuple palestinien et dénonçant l’agression sioniste sur Ghaza et le massacre de l’hôpital El Maamadani.
Les citoyens de Bordj Bou Arreridj ont également marché de la poste de la cité 18 février vers la place El Kalaa du centre-ville en soutien au peuple palestinien et à son droit de défendre sa terre et ses lieux sacrés ainsi que pour dénoncer le génocide et les massacres sauvages commis par l’entité sioniste et soutenir les positions constantes de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne.
A Skikda, des centaines de citoyens dont les acteurs de la société civile et des organisations estudiantines ont également manifesté en solidarité avec le peuple palestinien martyrisé marchant le long du front de mer jusqu’à la place 1er novembre 1954.
A Khenchela, des centaines de citoyens et représentants de la société civile se sont rassemblés au complexe omnisports 1er novembre 1954 avant de marcher le long des principales avenues jusqu’à la place Abbas Laghrour arborant les drapeaux palestinien et algérien et des photos de la mosquée Al-Aqsa.
Les manifestants ont scandé leur soutien à Ghaza et au peuple palestinien et ont dénoncé le soutien occidental inconditionnel à l’entité sioniste.
Il en a été de même à Mila, où des milliers de citoyens sont sortis pour une marche massive de soutien à Ghaza qui souffre des agressions sionistes et des exactions génocidaires contre les innocents.
Les manifestants venus des diverses communes de la wilaya ont lancé des slogans dénonçant les agressions sionistes et les bombardements odieux des civils et enfants de Ghaza et autres villes palestiniennes.
A Jijel, une marche est partie du stade colonel Amirouche vers le siège de l’APC rassemblant des foules massives de citoyens, de militants des associations, des partis et d’étudiants dénonçant les « crimes de guerre » perpétrés par l’occupation sioniste contre les civils et scandant des slogans « la victoire arrivera », « les crimes de guerre sont impardonnables ».
A Biskra, des milliers de manifestants ont marché massivement de l’arc de la victoire à la place El Houria par l’avenue Zaâtcha en soutien à la lutte palestinienne et pour dénoncer les crimes de l’occupation sioniste.
A Guelma, une marche massive à sa tête des scouts musulmans algériens (SMA) et des étudiants dont nombre de palestiniens s’est ébranlée d’El Kermat d’où était partie la marche du 8 mai 1945 pour dénoncer l’agression sioniste contre les habitants civiles de Ghaza enfants, femmes et vieux.
Les manifestants qui ont traversé les avenues 1er novembre 1954 et Souidani Boudjemaa jusqu’à la place 19 mars 1962 où se dresse la statue du feu président Houari Boumediene ont levé des pancartes sur lesquelles étaient écrits « Liberté pour la Palestine » et « avec la Palestine » et ont condamné les exactions contre les enfants.
Des scènes similaires ont été vécues par les autres wilayas de l’Est du pays en solidarité avec Ghaza blessée.