Forum des jeunes d’Algérie à Oran: nécessité de former les jeunes et les qualifier à l’autonomisation politique
ORAN – Les participants à une séance-débat dans le cadre des travaux de la 2e édition du Forum des jeunes d’Algérie ont été unanimes, jeudi à Oran, à mettre l’accent sur l’importance de former les jeunes algériens et les qualifier à l’autonomisation politique.
Le docteur en sciences politiques et député à l’Assemblée populaire nationale (APN) de la wilaya d’Oran, Hichem Haddad, a souligné que l’autonomisation politique des jeunes doit se faire dans un sens global, c’est-à-dire leur donner les moyens de tout ce qui touche aux affaires publiques.
Il a ajouté que, « cependant, cela doit passer par la formation de ces jeunes, qui doivent être capables de prendre les meilleures décisions et de choisir entre les différentes alternatives et opportunités qui s’offrent à eux « , soulignant que cette formation peut se faire à travers les associations, les partis politiques ou les organisations « qui doivent être plus ouverts à la jeunesse ».
Pour sa part, le président de l’APW de Setif, Belakt Ahmed Badr El-Islam, a estimé que l’autonomisation politique, dans son sens général, est en rapport avec l’intérêt des jeunes pour les affaires publiques, de sorte que le jeune tente d’intervenir pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par le citoyen, soulignant, dans ce contexte, que « l’autonomisation n’est pas un poste, une candidature ou une élection seulement « .
» Par conséquent, le jeune doit s’adapter aux affaires publiques et s’intégrer dans la vie publique, à travers l’action caritative, les associations ou le bénévolat « , a-t-il ajouté, notant que « nous voyons, depuis l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, que les choses se sont améliorées et nous constatons de plus en plus de jeunes intellectuels, conscients et intéressés davantage par la vie publique « .
Le spécialiste en sociologie, Aïssa Yahia Khattab, de l’université de Laghouat a souligné que le jeune doit se former, se qualifier et posséder les outils requis, et ce par la formation dans les différents domaines de la vie publique pour être qualifié à occuper tous les postes, ajoutant que le jeune doit s’informer en permanence des changements dans la vie publique, notamment le développement et les mutations du marché de l’emploi.
« Il faut aussi maitriser les nouvelles technologies et être informé de la gestion des crises, des performances de communication, des négociations, d’organisation et de leadership « , a-t-il ajouté.
Pour rappel, ce forum dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des représentants de la société civile, de la famille révolutionnaire et des autorités locales, enregistre la participation de plus de 800 jeunes hommes et femmes de différentes wilayas du pays âgés entre 18 et 35 ans, des membres du CSJ de différentes couches et régions et de la communauté nationale à l’étranger.
Ce forum abordera deux axes principaux : le premier portera sur les convictions visant à renforcer l’esprit de citoyenneté, la participation à la vie publique et politique, l’autonomisation économique et la prise de conscience de l’environnement stratégique, et le second concerne les compétences des jeunes, la communication, le leadership et la planification.
Le programme de cette rencontre, qui prendra fin samedi, comprend des assises sur le dialogue relatif à « l’autonomisation politique » et « l’autonomisation économique », ainsi que des ateliers de compétences sur « le leadership et la planification » et « la communication et le réseautage « , outre la programmation de sorties de reboisement, de nettoiement et autres de loisirs et de divertissement.