GECF: nous œuvrons à trouver un nouveau mécanisme pour élever le niveau de coordination lors du prochain sommet
ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a révélé, samedi, que le prochain sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) examinera un nouveau mécanisme de coordination entre les Etats membres.
Lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et les stations de la radio nationale, le président de la République a évoqué le 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, qui s’est tenu en Algérie début mars, précisant qu’ »une décision a été prise pour renforcer la coordination entre tous les producteurs ». « Nous essaierons lors de la prochaine réunion du Forum de trouver un nouveau mécanisme de coordination similaire à l’OPEP », a-t-il souligné.
Le président Tebboune s’est félicité de la réussite du 7e Sommet, marqué par la présence de 11 chefs d’Etat outre les recomendations importantes qui ont couronné les travaux.
Le sommet a, en outre, permis de mettre l’Afrique au devant de la scène avec la participation du Sénégal et du Mozambique, que l’Algérie a aidés à renforcer leur production de gaz, a indiqué le président de la République.
Ce sommet a confirmé l’importance du gaz naturel comme source d’énergie la moins polluante et a mis en évidence son rôle important dans le développement, d’où la nécessité d’investir davantage dans ce secteur tout en respectant les exigences environnementales, a affirmé le président de la République ajoutant « nous investirons davantage dans le domaine du gaz naturel et nous en augmenterons la production ».
« Et afin d’éviter de contredire les décisions de la COP (Conférence sur le climat), nous nous efforcerons de réduire l’empreinte carbone de l’industrie gazière », a-t-il soutenu.
Le président de la République a, en outre, relevé que le développement de la production de gaz n’est pas incompatible avec les engagements climatiques mondiaux, indiquant par ailleurs que les pays qui ont des réserves de gaz, ont le droit de profiter de leurs richesses et n’ont pas à être privés de leur droit au développement au nom du climat.