Génocide à Ghaza : la Palestine salue la décision de la Bolivie de se joindre à la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste
RAMALLAH- Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a salué vendredi la décision de la Bolivie de se joindre à la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour le crime de génocide qu’elle commet à Ghaza.
La diplomatie palestinienne a affirmé, dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, que la décision de la Bolivie de se joindre à la plainte sud africaine « exprime son engagement indéfectible envers la justice et la primauté du droit international, d’une part, et démontre la profonde solidarité et l’amitié historique entre la Palestine et la Bolivie, d’autre part ».
Le ministère a appelé tous les Etats parties à la Convention sur le génocide à se joindre et à annoncer leur participation effective à la plainte pour crime de génocide, déposée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la CIJ.
« La guerre génocidaire se poursuit et les ordonnances de la Cour restent lettre morte pour l’entité sioniste », a fait valoir la Bolivie dans sa requête à la CIJ, ajoutant que « la Bolivie cherche à intervenir car elle considère qu’elle a la responsabilité de condamner le crime de génocide ».
La Bolivie, se référant à l’article 63 du Statut de la Cour, avait déposé mardi, au Greffe une déclaration d’intervention dans l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza, a indiqué la Cour sur son site.
Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud avait déposé sa plainte devant la plus haute juridiction de l’ONU, accusant l’entité sioniste de violer la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans son agression militaire à Ghaza.
L’entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre, faisant au moins 42.065 martyrs palestiniens, et plus de 97.886 blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants, tandis qu’au moins 10.000 autres sont portés disparus sous les décombres de leurs maisons dans la bande de Ghaza.