Monde

​Ghaza :Un an après, le génocide sioniste se poursuit, destruction massive des infrastructures 

ALGER – L’agression menée par l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Ghaza a bouclé sa première année, durant laquelle le bilan humain et matériel a été particulièrement lourd, avec près de 42.000 martyrs, 100.000 blessés et plus de 10.000 disparus ainsi qu’une destruction totale des maisons, des infrastructures, des hôpitaux et de toutes les installations vitales, tandis que les Palestiniens ayant survécu à ce drame vivent dans des conditions « tragiques et catastrophiques ».

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste commet des massacres contre les Palestiniens, dont la brutalité augmente de jour en jour, n’épargnant ni femmes, ni enfants, ni tout ce qui vit dans la bande de Ghaza, sur laquelle l’occupant sioniste a largué plus de 83.000 tonnes d’explosifs et 45.000 missiles, causant, outre des pertes humaines estimées à des dizaines de milliers de martyrs, des pertes matérielles qui, selon des estimations préliminaires, ont atteint 33 milliards de dollars.

Le porte-parole du Bureau gouvernemental des médias dans la bande de Ghaza, Ismail Al-Thawabta, a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que l’armée d’occupation sioniste « a ciblé dans le cadre de ses crimes de génocide, 15 secteurs vitaux à Ghaza d’une façon directe, en particulier celui de la santé ».

Il a souligné que l’occupant sioniste « a mis 34 hôpitaux hors service et presque complètement anéanti le secteur de l’éducation en détruisant complètement plus de 123 universités et écoles, et 334 de façon partielle, tandis que 11.500 élèves et étudiants sont tombés en martyrs, en plus de l’exécution de 750 enseignants de divers corps d’enseignement ».

L’entité sioniste « a détruit près de 80% des logements dans la bande de Ghaza, laissant plus de 80% de la population sans abri ni logement, ceux-ci ayant été complètement détruits ou gravement endommagés au point de ne plus être habitables », a-t-il ajouté.

Le responsable palestinien a, en outre, indiqué que « la bande de Ghaza vit actuellement dans des conditions tragiques et difficiles », relevant que depuis 12 mois, l’occupant sioniste « entasse les Palestiniens (2.440.000 millions de personnes) dans des zones qu’il prétend être des zones humanitaires (estimées à 30 kilomètres carrés), et a ensuite coloré ces zones en jaune sur les cartes comme s’il s’agissait de zones sûres, alors qu’en réalité il les prend pour cible ».

« Depuis le début de la guerre, l’occupant sioniste a commis 19 types de crimes contre l’humanité et de crimes qui violent le droit international », a-t-il dénoncé, soulignant que les plus importants de ces crimes sont les déplacements forcés, la famine (36 enfants sont morts de faim), la torture dans les centres de détention, le bombardement des zones de réfugiés, le blocage de l’entrée des médicaments et de la sortie des blessés hors de Ghaza pour être soignés, et d’autres crimes qui relèvent tous de la guerre génocidaire.

Ismail Al-Thawabta a également révélé qu’en raison de la fermeture par l’occupant sioniste de tous les points de passage menant à la bande de Ghaza , « plus de 600.000 tonnes d’aide sont entassées de l’autre côté du point de passage de Karam Abou Salem ou de Rafah, au moment où le citoyen Ghazaoui continue de souffrir de la faim, de la soif et du manque de médicaments et de fournitures médicales ».

Il a fait savoir qu' »un quart de million de chefs de famille ont perdu leur emploi, ce qui équivaut à deux millions de personnes qui ne trouvent pas de quoi se nourrir quotidiennement et ne peuvent pas acheter certains produits disponibles parce qu’ils n’ont pas l’argent nécessaire pour le faire ».

Le porte-parole du Bureau des médias a également déploré le fait que l’occupant sioniste « a détruit plus d’un million de mètres de réseaux d’eau, de routes, de rues principales et de réseaux d’égouts, créant un environnement propice aux maladies infectieuses qui se sont répandues parmi les Palestiniens (plus de 1.700.000 personnes infectées), en particulier les enfants et les femmes enceintes ».

Depuis le 7 octobre 2023, l’occupant sioniste n’a pas hésité à commettre les crimes les plus odieux. Il a notamment enlevé et arrêté plus de 5.000 Palestiniens de la bande de Ghaza, dont des médecins, des journalistes, des auxiliaires médicaux et des membres de la défense civile, pour les emmener vers des destinations inconnues et les soumettre aux pires méthodes de torture et d’abus, ce qui a entrainé la mort en martyrs de nombre d’entre eux dans des camps de détention, tandis que le sort du reste des détenus reste inconnu.

Lors des incursions menées par l’armée sioniste contre les principaux hôpitaux et centres de santé, un grand nombre de patients, de blessés et de personnel médical ont été arrêtés, et d’autre ont été exécutés et enterrés dans des fosses communes dans les cours des complexes médicaux.

En effet, plus de 130 fosses communes contenant des centaines de corps de martyrs non identifiés, dont certaines étaient menottés, ont été découvertes depuis le début de ces incursions.

Au cours de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, l’entité sioniste s’est, par ailleurs, employée à cacher la vérité sur ce qui se passe dans l’enclave palestinienne où elle a assassiné pas moins de 173 journalistes, (dont 12 femmes) et arrêté plus de 36 autres dont l’identité est connue, en plus d’avoir ciblé plus de 182 organisations médiatiques.

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page