Jijel: la réalisation du complexe de trituration des graines oléagineuses avance à un « rythme accéléré »
JIJEL – Les travaux de réalisation du complexe de trituration des graines oléagineuses Koutama Agrifood à Bazoul, dans la commune de Taher (wilaya de Jijel), avancent à un « rythme accéléré », en prévision de sa mise en service à la fin du premier semestre 2024, apprend-on lundi de son directeur général, Abdelaali Ferhani.
« Le taux d’avancement actuel des travaux a atteint 80 % conformément aux délais initialement fixés », a précisé à l’APS le même responsable, soulignant que les tests techniques du complexe seront effectués en avril prochain tandis que la production sera lancée en juin 2024 comme il a été convenu au cours de la visite effectuée la semaine passée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
Cette usine a été transférée au holding public Madar en 2021 après sa nationalisation en vertu d’une décision de justice.
Située au port de Djendjen dans la commune de Taher, l’usine est un des plus importants projets auxquels les autorités supérieures du pays accordent un intérêt majeur en vue d’approvisionner le marché national en huile de table, selon M. Ferhani.
Ce complexe est spécialisé dans l’extraction des huiles végétales brutes du soja et se compose d’une usine de trituration des graines oléagineuses, d’une unité de stockage de matière première (soja) et une autre de stockage du produit fini et de commercialisation des huiles, a-t-on précisé.
Dès son entrée en activités, ce complexe couvrira 20% des besoins du marché national en huile de table outre la production d’aliments de bétail entre 70 et 80% avant de passer dans une seconde phase à l’exportation, a fait savoir le même responsable.
Dans une première phase, le complexe assurera la trituration de 5.000 tonnes de graines oléagineuses et la production de 1000 tonnes d’huiles brutes et 4.000 tonnes d’aliments de bétail quotidiennement. Il devra pour cela générer 500 postes de travail permanent et 1.500 autres postes non-permanents, a ajouté M. Ferhani.