La communauté internationale appelée à assumer ses responsabilités envers le peuple palestinien
RAMALLAH (Palestine occupée) – Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a exhorté jeudi la communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques et morales face aux souffrances du peuple palestinien, et à mettre fin aux crimes sionistes que le droit international a qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Dans une déclaration, reprise par l’agence palestinienne de presse Wafa, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, M. Fattouh a appelé « à soutenir les droits du peuple palestinien à l’autodétermination », en mettant fin à l’occupation sioniste illégale des territoires palestiniens.
Fattouh a souligné en outre, la nécessité de prendre des mesures pratiques immédiates, en imposant notamment, des sanctions contre l’occupation sioniste, soutenir les efforts internationaux de responsabilisation, et mettre en œuvre les décisions des tribunaux internationaux.
Pour le responsable palestinien, le siège, la famine, la mort quotidienne, les incursions en Cisjordanie occupée et les violations sans précédent dans la ville d’Al-Qods occupée, endurés par le peuple palestinien, « sont une preuve flagrante d’une politique de deux poids, deux mesures et de l’absence de justice internationale ».
Le monde célèbre vendredi la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien dans un contexte marqué par la poursuite de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza, lancée le 7 octobre 2023, et des attaques de l’occupant contre l’ensemble des territoires palestiniens.
Cette journée sera l’occasion pour de nombreux pays et de peuples de renouveler leur solidarité avec le peuple palestinien dans son aspiration à un avenir empreint de liberté et de paix, et de faire davantage de pression
sur le Conseil de sécurité des Nations unies, pour qu’il assume pleinement sa responsabilité et agisse rapidement en obligeant l’occupant sioniste à mettre fin à ses massacres et crimes abjectes contre les Ghazaouis en vue d’obtenir un cessez-le-feu dans l’enclave assiégée.