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La ratification par l’Algérie de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel est « un engagement franc envers les valeurs de la Révolution du 1e Novembre »

ALGER – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga a affirmé, jeudi, que la ratification par l’Algérie de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel, exprime une « volonté sincère, un engagement franc envers les valeurs de la Révolution du 1e Novembre et une foi inébranlable en le devoir humanitaire qui impose la coopération internationale pour défendre les valeurs de la dignité humaine ».

Lors d’une conférence organisée par le Musée national du moudjahid, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour le sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti mines, sous le thème « Planter des mines est un crime continu contre l’Homme et l’environnement », le ministre a indiqué que l’Algérie qui « a vécu cette tragédie et mobilisé d’importants moyens pour assainir ses terres, est parmi les Etats les plus conscients de l’importance et de la valeur de la sensibilisation à leurs dangers ».

Et de souligner que la ratification par l’Algérie de la Convention d’Ottawa, se veut « l’expression d’une volonté sincère, d’une conscience ferme, d’un engagement franc envers les valeurs de la Révolution du 1e Novembre et d’une foi inébranlable en le droit sacré à la vie et le devoir humanitaire qui impose la coopération internationale pour défendre la dignité humaine ».

Le ministre a en outre mis en avant le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP) dans l’assainissement du pays des mines, le long des frontières est et ouest », relevant que l’ANP « a réussi avec brio et mérite à sauver la vie d’innocents, à enlever des millions de mines et à réhabiliter des milliers d’hectares, afin que le citoyen puisse en bénéficier par l’établissement de projets agricoles et économiques pour devenir une source de développement, de progrès et de prospérité ».

Selon les études et les recherches élaborées dans ce domaine, le colonisateur français a planté près de 11 millions de mines le long des lignes Challe et Morice dans les régions frontalières Est et Ouest, ayant fait 7.300 victimes, dont 2.470 victimes après l’indépendance, tandis que les survivants à ces mines souffrent  d’handicaps physiques et de traumatismes psychologiques.

Par ailleurs, le ministre a saisi la concomitance de la tenue de la conférence avec l’anniversaire de l’enlèvement de Cheikh Larbi Tébessi, un des pionniers du Mouvement Réformateur en Algérie, par un commando de l’armée coloniale, en ce jour de l’année 1957, pour rappeler qu’il « compte parmi les disparus de la Révolution de libération nationale, à l’instar de tant de nos héros et symboles de la trempe d’Ahmed Bougara, Bounaâma Djillali, Hammou Boutlélis et Maurice Audin ».

Il a souligné, dans ce sens, l’importance de « l’attachement au dossier de la Mémoire nationale et au devoir de fidélité aux martyrs de la résistance populaire et de la Glorieuse révolution de libération », précisant que « l’Algérie nouvelle ne renoncera pas à ce dossier et ne fera jamais l’objet de concessions, comme l’avait affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la récente entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux.

A cette occasion, M. Rebiga a indiqué que son secteur a réalisé un documentaire, retraçant le parcours réformiste et militant du chahid, l’érudit Cheikh Larbi Tébessi, en se référant à des documents, des témoignages, voire des études et recherches historiques.

De son côté, le président de l’Association nationale des victimes des mines, Mohamed Djouadi, est revenu sur les effets désastreux des mines ayant fait plusieurs victimes innocentes, affirmant que « l’histoire retiendra à jamais les crimes commis par le colonisateur français ».

Il a tenu, en outre, à adresser ses remerciements au président de la République pour la création de la chaîne « Edhakira » qui met la lumière sur la parcours de lutte nationale et les différents crimes commis par la France coloniale contre le peuple algérien, saluant, à l’occasion, la décision relative à la revalorisation de la pension d’invalidité au profit des victimes des mines et à leur prise en charge psychomédicale.

M.Rebiga a également salué le rôle et les efforts menés par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’ALN, dans le déminage des zones touchées.

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