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L’Algérie connait un ancrage démocratique exceptionnel à travers le projet de redressement du président de la République

ALGER – Le bureau du Conseil de la nation a affirmé dans un communiqué à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie, célébrée le 15 septembre de chaque année, que l’Algérie connait, aujourd’hui, un ancrage démocratique exceptionnel à travers le projet de redressement initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, après son élection à la tête du pays, et la concrétisation de ses engagements électoraux, notamment la révision constitutionnelle de 2020.

Cette révision constitutionnelle constitue « la pierre angulaire pour consolider les fondements du socle démocratique de l’Algérie nouvelle et réaliser les aspirations du peuple algérien à une démocratie authentique, fidèle à l’identité et aux valeurs nationales constantes, et adaptée aux exigences de la modernité et de la bonne gouvernance », indique le communiqué du bureau du Conseil de la nation présidé par M. Salah Goudjil, président du Conseil.

Autant de démarches concrétisées, « dans le cadre d’un Etat social que le président de la République n’a eu de cesse de rappeler à maintes reprises pour souligner la fidélité aux valeurs de la glorieuse guerre de Novembre », ajoute le communiqué.

Le Conseil de la nation a passé en revue les différentes dispositions constitutionnelles introduites suite à cette révision constitutionnelle intervenue pour « renforcer les libertés et les droits, clarifier la nature démocratique du système degouvernance qui s’appuie sur la séparation des pouvoirs, définir les mandats électoraux nationaux, renouveler la représentation politique en vertu d’une nouvelle loi électorale qui encourage la participation des jeunes à la vie politique et la parité homme-femme ».

« Le législateur a veillé à la constitutionnalisation de la Justice constitutionnelle à travers la création de la Cour constitutionnelle jouissant de prérogatives importantes lui permettant de contribuer à la protection des droits et des libertés, de garantir la stabilité des institutions et de protéger le pays des crises pouvant survenir à l’avenir ».

« Le législateur a constitutionnalisé le principe du droit à l’environnement, qui est le reflet d’une série d’engagements internationaux ratifiés en la matière, et de l’importance de l’environnement en Algérie ».

Le bureau de la Chambre haute du Parlement a souligné que « l’Algérie nouvelle est profondément convaincue que l’Etat des institutions, l’alternance au pouvoir à travers les élections, la justice, le contrôle constitutionnel et la justice sociale sont les principaux fondements de la démocratie qui renforcent la pratique démocratique et consacrent l’Etat de droit ».

A ce propos, le bureau du Conseil de la Nation a estimé que la Journée internationale de la démocratie, célébrée le 15 septembre de chaque année, constituait une « occasion particulière pour évoquer la réalité de la pratique démocratique à travers le monde et de l’engagement des sociétés à cet effet ».

Seize (16) ans après la proclamation de la Journée internationale de la démocratie, qui coïncide avec le 26e anniversaire de la Déclaration universelle sur la démocratie, ce rendez-vous est désormais « une occasion pour mettre en exergue le rôle crucial de l’institution parlementaire dans chaque pays et saluer les actions des parlements nationaux en faveur de la promotion des valeurs de la démocratie, de la justice, du progrès social, du droit et de la loi, et concernant les questions liées à la protection de l’environnement, étant l’un des grands défis mondiaux actuels ».

Le thème choisi, par l’UIP pour la célébration de la journée cette année, porte sur « une démocratie plus efficace en faveur du climat » illustre, sans doute, « le rôle majeur que jouent les parlements au service de la démocratie et du climat et pour le renforcement des liens qui les unissent, notamment à travers une législation adéquate en adéquation avec les défis imposés par les changements climatiques actuellement », ajoute la même source.

A l’instar des autres pays du monde, l’Algérie accorde à la question climatique une importance majeure dans le cadre de la protection nationale du climat et ce par la mise en place de règles juridiques visant la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable », a ajouté le communiqué.

L’Algérie, lit-on encore dans le communiqué, « a inclus la question du changement climatique parmi les priorités nationales, par la mise en place d’une stratégie spéciale et la création de la commission nationale du climat pour assurer le suivi des stratégies de lutte contre les changements climatiques et leurs retombées sur le développement ».

« Les Parlements ont un rôle majeur dans la naissance et l’évolution de la démocratie. Ils s’acquittent de missions importantes dans les différents systèmes politiques modernes, telles que la législation, la représentation, le contrôle, le budget public, la promulgation des textes nécessaires pour la consécration de la démocratie, le renforcement du système judiciaire, la lutte contre la corruption, la promotion de la démocratie et du rôle des partis politiques, des forces de la société civile et de la presse », a rappelé le Conseil de la nation.

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