L’Algérie en faveur de l’autosuffisance des pays en développement pour assurer la sécurité alimentaire mondiale
NEW YORK – Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a plaidé en faveur de l’autosuffisance des pays en développement pour assurer la sécurité alimentaire mondiale.
Le représentant de l’Algérie s’exprimait à l’occasion d’un débat public de haut niveau sur « l’insécurité alimentaire mondiale induite par la famine et les conflits », tenu jeudi par le Conseil de sécurité, à l’initiative des Etats-Unis d’Amérique, président du conseil pour le mois d’août.
Ce débat, présidé par le Secrétaire d’Etat américain, M. Antony J. Blinken, intervient dans un moment critique marqué par une augmentation accrue du nombre de personnes confrontées à la famine. Une situation qui nécessite l’adoption de mesures urgentes pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.
M.Bendjama a notamment indiqué que l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour soutenir ses voisins, notamment ceux du Sahel, et leur fournir l’aide alimentaire et sanitaire nécessaire, en vue de leur permettre de faire face aux conséquences des conflits internes et de catastrophes naturelles.
Il a plaidé en faveur d’une approche holistique et intégrée qui mobilise les efforts de toutes les parties prenantes pour la mise en place de systèmes alimentaires résilients.
A ce titre, le Représentant permanent de l’Algérie à l’ONU a appelé à un financement durable, au transfert de technologie et au renforcement des capacités des pays en développement, notamment en Afrique, pour leur permettre de mettre en œuvre le Programme 2030 pour le Développement Durable.
Avant l’ouverture de ce débat public, le Conseil de sécurité a adopté, à l’unanimité, une déclaration présidentielle relative à la « L’insécurité alimentaire mondiale induite par la famine et les conflits ».
Aux termes de cette déclaration, le Conseil de sécurité a fait part de son inquiétude quant à l’insuffisance de l’aide humanitaire et du financement au développement qui limitent les efforts pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la menace de famine induites par les conflits et a appelé au traitement, conformément du droit international, des causes profondes des conflits.