L’Algérie poursuivra sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses
ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie était engagée sur la voie du changement positif, en poursuivant sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses, avec pour objectif de réaliser le rêve des chouhada, pour un Etat algérien démocratique en mesure de défendre sa souveraineté et de protéger ses citoyens.
Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales, le président de la République a exprimé sa volonté de remplir ses engagements envers le peuple algérien en « protégeant notre pays et notre indépendance et en défendant les personnes vulnérables », indiquant que le pays « est engagé sur la voie du changement positif et poursuivra sa marche ».
« Notre objectif est de réaliser le rêve des chouhada pour un Etat algérien démocratique en mesure de défendre sa liberté et de protéger ses citoyens », a-t-il soutenu, soulignant que « l’Algérie est sur la bonne voie et que beaucoup d’efforts nous attendent pour permettre au citoyen algérien de vivre dans la dignité ».
A ce propos, il a mis en garde contre « les lobbies qui tentent de déstabiliser le pays et de semer le chaos », ajoutant que « l’époque de la Issaba (bande) est révolue bien qu’il existe toujours ses résidus », mais que l’Etat « combattra ces lobbies sans relâche ».
Et de poursuivre que « les tentatives de déstabiliser l’Algérie existent encore mais nous sommes à l’affut pour y faire face grâce à la force de l’Armée nationale populaire (ANP) et aux mécanismes de contrôle et à la numérisation mis en place par l’Etat algérien ».
Dans ce contexte, le président de la République a annoncé que le processus de numérisation définitive de tous les secteurs doit être achevé avant fin 2024, et ce, dans le cadre des « efforts d’édification de l’Etat algérien moderne », malgré l’opposition de certaines parties habituées à agir dans l’ombre, relevant que « la bureaucratie demeure un phénomène de sous-développement qu’il faut éradiquer ».
En vue d’immuniser l’Algérie des ingérences étrangères et de contrecarrer les tentatives visant à semer la fitna parmi les enfants du peuple algérien, le président de la République a assuré qu’un dialogue national sérieux sera instauré « fin 2025 début 2026, soit après la révision des lois relatives aux organes de l’Etat moderne », à l’instar des codes communal et de wilaya, en sus de la loi relative aux partis politiques, qu’il s’est engagé à mettre en place en concertation avec les partis.
Le président de la République a évoqué les résultats préliminaires de la dernière élection présidentielle, annonçant « des investigations à ce sujet, dont les résultats seront rendus publics dès leur achèvement ».
Au volet social, le président de la République a réaffirmé que l’Etat « n’abandonnera pas le citoyen », et ce, dans le cadre de la préservation de son caractère social, rappelant son engagement à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens en vue de préserver leur dignité, à travers la lutte contre l’inflation, le renforcement de la production nationale et la poursuite de l’augmentation des salaires et des allocations, en sus du traitement du dossier du logement.
Sur le plan économique, le président de la République a estimé que « la construction d’une économie nationale solide et la protection de l’Algérie face aux fluctuations mondiales figurent parmi les priorités », mettant en avant l’importance de la production locale des produits de large consommation.
Et de souligner que l’Algérie a réussi à « atteindre 80 % d’autosuffisance dans la production de blé dur », ce qui signifie qu’elle « est capable d’atteindre 100 % ».
Ainsi, Il a affirmé que le phénomène de la contrebande, nuisible à l’économie nationale, « doit cesser, car l’Algérie compte créer des zones franches avec les pays voisins frères ».
En réponse à une question concernant l’organisation des BRICS, le président de la République a déclaré : « pour le moment, nous n’envisageons pas d’adhérer à cette organisation et notre intérêt se porte sur l’adhésion à la Banque des BRICS, qui est tout aussi importante que la Banque mondiale. »
Concernant l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), le président de la République a révélé qu’il sera révisé « à partir de 2025 », soulignant que cette révision, désormais « nécessaire », sera menée « avec souplesse et dans un esprit amical sans entrer en conflit avec l’UE ».
Sur le plan international, le président de la République a plaidé pour une « réforme approfondie » du système des Nations Unies et du Conseil de sécurité ainsi que de l’usage du droit de veto, soulignant la nécessité de conférer à l’Assemblée générale de l’ONU « plus de pouvoir ».
Il a, à ce propos, exprimé son regret face à l’absence du droit international, où l’on assiste à la loi du plus fort.
S’agissant de la position de la France soutenant « le prétendu +plan d’autonomie+ » au Sahara occidental, le président de la République a affirmé que le soutien de la France au Makhzen pour s’emparer du Sahara occidental « n’est pas nouveau, et même l’idée du soi-disant +plan d’autonomie+ est française et pas marocaine ».
Il a, par ailleurs, fait observer que la décision du retrait de l’ambassadeur d’Algérie à Paris n’a aucune relation avec la visite qui était programmée en France, réaffirmant que l’Algérie « n’ira pas à Canossa ».
Le président de la République a rappelé la position de l’Etat algérien qui « réclame la vérité historique et exige une reconnaissance des massacres commis par le colonialisme français en Algérie ».
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a qualifié les appels de certaines parties françaises à la révision de l’accord de 1968 concernant la circulation et le séjour des Algériens en France de « slogan politique » d’une minorité extrémiste qui voue une haine à l’Algérie.
Evoquant les relations solides entre l’Algérie et la Russie, le président de la République a indiqué que « ce sont des relations d’amitié et d’intérêts mutuels, caractérisées par des liens profonds et historiques ».
Sur les nombreux messages de félicitations qu’il a reçus suite à sa réélection pour un second mandat, le président de la République a affirmé que « cela témoigne de la réputation internationale de l’Algérie et de la place qu’elle occupe parmi les nations ».