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​Le CODESA dénonce les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dont sont victimes les Sahraouis dans les territoires occupés 

LAAYOUNE Occupée – Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dont sont victimes les Sahraouis dans les territoires occupés, appelant la communauté internationale à mener une enquête sur ces crimes.

« Bien que la Déclaration universelle des droits de l’homme, en tant que document historique, comporte des droits inaliénables et des valeurs nobles visant à préserver et protéger tous les peuples et nations sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue ou d’opinion politique…, au niveau du Sahara Occidental occupé, la force d’occupation marocaine continue, depuis son occupation du territoire le 31 octobre 1975, de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre les civils sahraouis, et de confisquer les droits fondamentaux du peuple sahraoui à l’autodétermination et la souveraineté sur ses ressources naturelles », a-t-il souligné dans un communiqué publié à l’occasion du 76ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Le CODESA exhorte, dans ce contexte, la communauté internationale à adopter des « mesures urgentes » visant à faire pression sur l’Espagne, puissance administrante au Sahara Occidental, et sur la force d’occupation marocaine, pour « achever le processus de décolonisation au Sahara occidental » et « appliquer au territoire le droit international humanitaire par le biais du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en tant que mécanisme de protection des civils sahraouis au Sahara occidental occupé ».

Le collectif appelle également à « mettre fin aux crimes de génocide commis, avec des bombes et des drones, contre les civils sahraouis » par l’occupant marocain, à « mener une enquête internationale » sur ces crimes et à œuvrer pour « mettre fin à l’impunité dont bénéficient les responsables de ces crimes », plaidant pour l’indemnisation des victimes et de leurs familles conformément aux normes applicables.

Cette ONG sahraouie demande, en outre, à la communauté internationale de faire pression sur les deux puissances, administrante et occupante, pour « ouvrir la région aux délégations des organisations de défense des droits de l’homme et de la presse étrangère, des syndicats et des instances parlementaires ».

Le CODESA interpelle, par ailleurs, la communauté internationale sur « la campagne systématique et répressive orchestrée par la puissance occupante marocaine contre les défenseurs sahraouis des droits de l’homme, qui courent de graves risques, menaçant leur droit fondamental à la vie et à la sécurité physique et personnelle », l’exhortant à la « contrecarrer ».

Il l’appelle, à ce titre, à « contribuer efficacement, par tous les moyens, à la restauration de la liberté de tous les défenseurs des droits de l’homme, blogueurs, professionnels des médias et prisonniers politiques sahraouis et marocains, tout en révélant le sort des sahraouis et prisonniers de guerre disparus ».

Le collectif exhorte, enfin, la communauté internationale à « mettre un terme au pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental occupé et au transfert illégal des terres sahraouies à des institutions et pays étrangers sous prétexte d’investissement ».

 

 

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