Le film documentaire « Bakdi » primé 12 fois à l’international
BOUMERDES – Le film documentaire « Bakdi… l’esprit de la nature », tourné dans la Casbah de Dellys a, depuis juillet 2022, remporté un total de 12 prix dans des différentes compétitions internationales, a-t-on appris samedi auprès de son réalisateur, Salah Boufellah.
La dernière distinction remportée par cette œuvre cinématographique remonte à une dizaine de jours. Il s’agit du 2e prix (argent) du Festival international du film de Durban (Afrique du Sud), qui a vu la participation de 1.200 œuvres de différents pays, a-t-il indiqué.
Ce nouveau prix s’ajoutera au « Kellal d’argent » remporté au Festival international du court métrage de Médenine (Tunisie), le prix du jury du Festival international du film d’Al Dhahira, au Sultanat d’Oman, et le prix du jury du Festival international du Sénégal.
Les autres récompenses sont, notamment, représentées par le prix du meilleur film du Festival international des films identitaires de Burkina Faso, le meilleur film documentaire du Festival international Safir d’Irak, le prix « Egyptian American Film Festival For Cinema and Arts », et le prix Oasis d’Or au Festival international du cinéma environnemental à Tunis.
Le réalisateur et scénariste du film « Bakdi » a expliqué que cette œuvre, classée cinéma-réalité, relate en 25 minutes, le quotidien de l’artiste spirituel Bakdi Mohammed (75 ans) dit « Bakhlali », dont l’œuvre porte le nom, accompagné par une musique douce de Salah Malki.
Le film, dont le tournage a duré deux (2) ans, évoque la nature, ses tourments et l’esprit de la Casbah de Dellys, en exploitant les déchets de l’homme et de la nature pour en faire des formes, figures et peintures artistiques en bois. Le réalisateur s’est appuyé dans le tournage des scènes de ce film documentaire sur des techniques modernes, comme les drones utilisés pour le tournage des scènes en hauteur et pour explorer les étroites ruelles de l’antique Casbah.
A noter que le cinéaste Boufellah s’est imposé, ces dernières années, par la réalisation de nombreuses œuvres cinématographiques et documentaires, les plus importantes étant « Vers l’inconnu » , « Un village kabyle », « L’amour et la peste », « Le joyau de la Saoura », « les ombres de la vérité », « Tidelés » et « El Houta ».
Plusieurs de ses œuvres ont été récompensées par des prix nationaux, notamment au Festival du film Oasis d’Ouargla, le Festival du film de jeunesse de Batna, et le festival du long métrage de Mascara.