Le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption, thème d’un atelier à Alger
ALGER – « Le rôle de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption » a constitué le thème d’un atelier interactif, organisé samedi à Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre la corruption.
Cet atelier, animé par des experts et des enseignants universitaires, a mis en exergue « l’importance du renforcement du contrôle, de la promotion de la démocratie participative et de la consécration de l’esprit de citoyenneté au sein de la société, en sus de la contribution de la société civile dans la lutte contre la corruption ».
Les intervenants ont rappelé, à cette occasion, la révision constitutionnelle de 2020, qui a prévu le renforcement du principe de la démocratie participative dans la gestion des affaires publiques et la prévention et la lutte contre la corruption, soulignant l’importance de créer le réseau algérien de transparence « Narakom ».
Dans ce cadre, le président de l’Observatoire national de la société civile, Noureddine Benbrahem, a évoqué le rôle de la société civile et les différents secteurs dans la consécration du dialogue, relevant à ce propos la nécessité de « renforcer la démocratie participative avec l’ensemble des parties prenantes pour réaliser le développement et prévenir et lutter contre toutes formes de corruption ».
M. Benbrahem a, également, mis en avant « l’impératif d’ancrer la culture de transparence et de faire de la société civile un partenaire pour trouver des solutions aux différents problèmes soulevés ».
De son côté, le président de l’association nationale « Mafatih Ettanmia » (Clés du Développement), Adel Bourghazene, a souligné l’importance de « consolider la coopération entre tous les acteurs et les partenaires en vue de lutte contre ce phénomène qui freine le développement dans tous les domaines », mettant en exergue le rôle de la société civile dans « le renforcement de la prise de conscience à travers la formation, la gouvernance et l’utilisation de la numérisation pour faire face à ce fléau ».