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Lutte contre les violences faites aux femmes: les efforts de l’Algérie fortement soulignés

ALGER – Les efforts engagés par l’Algérie en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, notamment sur le plan réglementaire, ont été fortement soulignés, dimanche à Alger, par des représentants de ministères, d’institutions et d’agences onusiennes.

« L’Algérie a instauré des bases pour la protection des femmes, à travers notamment le renforcement de leur éducation et leur formation ainsi que l’amélioration de leur niveau de conscience », a affirmé Mme Feriel Yousfi, directrice générale au ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, lors d’une rencontre dédiée au « Rôle des médias dans la sensibilisation et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ».

Une rencontre conjointement organisée par le Bureau Algérie du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et le ministère de la Communication, avec la participation des institutions publiques et des médias, et inscrite dans le cadre de la campagne mondiale dédiée à cette thématique (25 novembre-10 décembre 2024).

Mme Feriel Yousfi a rappelé, à ce titre, les dispositions réglementaires, notamment la Constitution (article 40) en faveur de la protection de la femme et de la fille, avant de souligner « le rôle leader des médias » dans la promotion d’une culture bannissant la violence.

Dans le même sens, le directeur de la Communication institutionnelle au ministère de la Communication, M. Talmat Amar Redha, a qualifié les médias de « levier de sensibilisation » contre ce fléau et dont l’une des missions est de « donner une voix aux sans voix ».

La représentante du ministère de la Justice, Mme Isma Aissiou, a évoqué, de son côté, la batterie de textes juridiques protégeant la gent féminine et ce, en fonction de la nature des violences subies dans le cadre conjugal ou autres, mettant en avant le rôle de « trait d’union », entre le secteur de la justice et la société, endossé par les médias.

Abordant la prise en charge sanitaire des femmes et filles violentées, la représentante du ministère de la Santé, Mme Nadia Djeraoune, a indiqué que ce phénomène « est un problème de santé publique, dont les effets sont néfastes sur les victimes, leurs familles ainsi que la société ».

Outre l’approche curative, des actions préventives sont également réalisées pour limiter les atteintes à l’intégrité physique et psychologique des femmes et des filles, a-t-on souligné lors de cette rencontre, en rappelant l’engagement international de l’Algérie à y mettre fin, d’ici à l’horizon 2030.

Un engagement parmi de nombreux autres, par ailleurs mis en exergue par les représentantes du FNUAP-Agérie, Mmes Samia Bendris et Amel Zeggar-Ayachi, et par la Coordinatrice du projet FNUAP-UNODC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime), Mme Sanaa Hamadouche.

« La facilitation de la procédure de dénonciation de l’agresseur et la protection de l’agressée », figurent parmi les mesures mises en œuvre par les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Gendarmerie nationale (GN), ont relevé leurs représentants respectifs, Mme Yasmine Khouas et M. Mohamed Taha Menai.

  

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