Economie

Sécurité alimentaire: nécessité d’améliorer l’efficacité et la traçabilité des fonds d’aide

ALGER – L’édition 2024 sur l’état de la sécurité alimentaire dans le monde, qui sera publiée le 24 juillet, recommande d’améliorer l’efficacité et la traçabilité des fonds consacrés à la sécurité alimentaire et à la nutrition, a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un communiqué publié sur son site web.

Ce document qui sera présenté lors de la réunion ministérielle du Groupe de travail du G20 sur l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, propose des financements supplémentaires mieux ciblés pour éradiquer la faim.

Les auteurs du rapport soulignent que la structure actuelle des financements est « inefficace » en raison de sa fragmentation et de l’absence de consensus sur les priorités, avec de nombreux acteurs menant des projets souvent limités et de courte durée.

« La majorité de l’aide publique au développement soutient la consommation alimentaire, tandis qu’une moindre partie s’attaque aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, et encore moins à la santé », expliquent-ils. 

Pour optimiser ces aides, ils recommandent de renforcer l’harmonisation et les synergies entre les sources de financement pour augmenter efficacement les ressources dans les régions les plus touchées. « Compte tenu de la complexité de la sécurité alimentaire et de la nutrition, une approche plus globale est nécessaire », insistent-ils.

Comme l’explique le document, l’objectif est de saisir l’impact global des solutions définies en fonction des résultats. « Par exemple, le développement de l’accès à l’énergie en zone rurale peut améliorer la productivité agricole en fournissant l’électricité nécessaire pour l’irrigation, les machines, et les installations de stockage ».

Cette nouvelle approche du financement destinée à éliminer la faim et l’insécurité alimentaire pourrait débloquer des financements supplémentaires et optimiser l’utilisation des ressources existantes, souligne le rapport, en suggérant également de recourir davantage aux financements mixtes, du fait de l’ampleur du problème qui dépasse les capacités du secteur public.

L’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde est un rapport annuel élaboré par la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

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