Sport scolaire: les conditions d’une pratique sécurisée en débat
ALGER – Les conditions d’une pratique sportive sécurisée en milieu scolaire ont été débattues, dimanche à Alger, par des spécialistes ayant préconisé la promotion de cette discipline pour la santé des élèves.
Lors de sa présentation de la journée d’étude sur « Le sport scolaire sécurisé : une vie pleine d’activités et de santé », le directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé au ministère de la Santé, Djamel Fourar, a souligné les nombreux bienfaits du sport scolaire sur la santé des élèves et son impact positif pour « une meilleure assimilation et socialisation ».
Intervenant en qualité de présidente du Comité national des experts du sport scolaire, Pr Fadila Bouferoua, a fait savoir que la pratique de cette discipline n’est plus conditionnée par la présentation d »‘un certificat d’aptitude mais d’un certificat de non contre indications au sport, et ce à partir de 12 ans ».
Au-dessous de cet âge, un « questionnaire de santé est suffisant », a ajouté la spécialiste en pédiatrie, précisant que ce document renseigne sur l’état de santé des enfants, à travers les réponses communiquées par leurs parents et doit être renouvelé une fois l’an.
Membre dudit Comité, Pr Saliha Lehachi a d’emblée fait le distinguo entre le sport scolaire et celui de compétition, notant que contrairement au premier, ce dernier est défini par » l’obligation de performance », rappelant la recommandation de l’OMS relative à l’exercice sportif en milieu scolaire pour les élèves de 5 à 17 ans.
En outre, la spécialiste en cardiologie préconise une » évaluation rigoureuse et approfondie engageant la responsabilité du médecin, avant signature du certificat de non contre indications au sport », avant d’évoquer l’importance de cette discipline dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.
A ce titre, elle a relevé l’obligation d' »un dépistage ciblé », afin de déceler une éventuelle pathologie cardio-vasculaire pour les enfants de 12 ans et plus, en appoint de l’examen clinique, faisant savoir que le certificat autorisant la pratique sportive « peut être signé par tout praticien et par le médecin traitant » en cas de maladie établie.